Ville Et Coeur Guillaume Apollinaire

Paris. Ils couraient la ville en voiture, faisant un détour pour passer par certains boulevards qu'ils aimaient d'une tendresse personnelle. Les maisons, hautes, à grandes portes sculptées, chargées de balcons, où luisaient en grandes lettres d'or des noms, des enseignes, des raisons sociales, les ravissaient. » Émile Zola 'La curée' 1872 Baudelaire déplore dans ses Tableaux parisiens: « le vieux paris n'est plus; la forme d'une ville/change plus vite, hélas, que le coeur d'un mortel. » D'autres

plusieurs poèmes demande du temps, de la patience, et beaucoup de bonne volonté, car on ne peut pas les départager en fonction de critères arbitraires sur la beauté des vers. Il n’y a aucun critère. Comment alors départager Verlaine de Rimbaud ou Apollinaire de Tardieu ? Et bien on lit les poèmes, on les relit, puis on relit les autres textes de l’anthologie et finalement on choisit le poème qui paraît le plus atypique, le plus original, celui qui se démarquerait le plus des autres. Car quoi de plus

muraille En escarmouche, en garde, en assaut, en bataille Pour acheter un nom qu'on surnomme l'honneur. Mais moy, je veux mourir sur tes lèvres, maîtresse, C'est ma gloire, mon heur, mon trésor, ma richesse, Car j'ai logé ma vie en ta bouche, mon coeur. Ce sonnet de Rémy BELLEAU ( 1528-1577) est extrait du recueil "La bergerie dans ce sonnet, Rémy Belleau fais bien évidement un éloge de l'amour, il décris avec beaucoup de passion chaque petits détail, sans trop s'y attarder. Ce poeme et un

Suivant son frère, devenu peintre lui aussi, Chirico s'installe à Paris et fréquente les samedis de Guillaume Apollinaire où il rencontre Picasso8. Il expose ses premières œuvres au Salon d'automne de 1912 et 1913. Apollinaire trouve le peintre « inhabile et moderne »9 mais après la visite d'une exposition que Chirico a personnellement organisée dans son atelier de la rue Notre-Dame-des-Champs, Apollinaire donne, dans Les Soirées de Paris, un compte rendu plus enthousiaste  : « L'art de ce jeune peintre

plonge Ses vergues dans l'eau. Comme un flot grossi par la fonte Des glaciers grondants, Quand l'eau de ta bouche remonte Au bord de tes dents, Je crois boire un vin de bohême, Amer et vainqueur, Un ciel liquide qui parsème D’étoiles mon cœur! Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal Rêverie Oh ! Laissez-moi ! C’est l'heure où l'horizon qui fume  Cache un front inégal sous un cercle de brume,  L'heure où l'astre géant rougit

Verlaine, Le ciel est…, Sagesse, 1881. Emile Verhaeren, La ville, Les Campagnes hallucinées, 1893. Jean Tardieu, Est-ce une bête ?, Le fleuve caché, 1968. Lectures complémentaires : Boris Vian, L’évadé ou le temps de vivre, 1954. Jules Laforgue, Spleen, Le sanglot de la terre, 1901. Charles Baudelaire, Invitation au voyage, Les Fleurs du mal, 1857. Arthur Rimbaud, Les ponts, Illuminations, 1886. Guillaume Apollinaire, Zone, Alcools, 1913. Alphonse de Lamartine, L’isolement

guerre », « Le temps des cerises », de BD : « Bécassine pendant la grande guerre » - photos - cartes - croquis d’objets ou photocopies de photos d’objets (vêtements, armes, casques…) - photo du monument aux morts de ma ville, de mon village, ou noms et prénoms des Poilus de ma ville ou de mon village Document de travail de Reynaud Brechon / Aude Richard Animation « Enseigner l’Histoire » 06-07 Vienne II Séance 1 Situation d’entrée : lettre d’un soldat Lecture puis échange collectif : Qui écrit

Par quels mots, quelles images les traduit-il ? 5.      Qu'est-ce qui vous paraît le plus frappant dans cette lettre ?    1.      p. 19 : Richard Hoffmann a. Richard Hoffmann vient de passer quelques semaines à Strasbourg. Qu’est-ce que cette ville a de particulier en 1914 ? b. A quel moment de la guerre Richard Hoffmann écrit-il sa lettre ? Que nous révèle la découverte de ce « sac de lettres » ? c. Quelle image de la France l’auteur de la lettre donne-t-il ? Pourquoi ? d. Quels sentiments

charmer l'horreur ? Viens encore une fois presser ta main coupable Sur mon coeur. Quand il aura cessé de brûler et d'attendre, Tu ne sentiras pas de remords superflus ; Mais tu diras : " Ce coeur, qui pour moi fut si tendre, N'aime plus. " Vois l'amour qui s'enfuit de mon âme blessée, Contemple ton ouvrage et ne sens nul effroi : La mort est dans mon sein, pourtant je suis glacée Moins que toi. Prends ce coeur, prends ton bien ! L'amante qui t'adore N'eut jamais à t'offrir, hélas !

adolescence J'avais à peine seize ans et je ne me souvenais déjà plus de mon enfance J'étais à 16.000 lieues du lieu de ma naissance J'étais à Moscou dans la ville des mille et trois clochers et des sept gares Et je n'avais pas assez des sept gares et des mille et trois tours Car mon adolescence était si ardente et si folle Que mon cœur tour à tour brûlait comme le temple d'Ephèse ou comme la Place Rouge de Moscou quand le soleil se couche. Et mes yeux éclairaient des voies anciennes. Et j'étais