Violence Selon Hobbes Et Rousseau

préférant une paix pour le moins paresseuse et pour le plus lâche? Pire encore, la prétention à la supériorité et surtout à l’exclusivité d’une volonté subordonnée à l’Idée de paix ne finit-elle pas, de façon ouverte ou insidieuse, par administrer une violence, physique ou symbolique, qu’elle prétend pourtant elle- même épargner aux hommes pour les en détourner radicalement, notamment en met- tant définitivement fin à la guerre ? N’est-ce pas au nom même de la paix et de son extension internationale que

La diversité des situations : si l’on cherche les origines de la pensée juridique il faut nécessairement remonter aux grecs c'est-à-dire Aristote, lequel donne du droit cette définition « suum quique tribuere. » qui signifie « attribuer à chacun selon son dû. » Aristote nous dit que le droit est un phénomène extérieur à l’homme, qu’il porte sur des faits, des choses et qu’il consiste répartir justement ces choses. Derrière ça le droit romain a développé l’idée que, le droit devait régir des rapports

autorisées par la loi naturelle – c'est une question de droit. Cette dualité se retrouve dans le titre de l'œuvre de Rousseau puisqu'il distingue l'origine ( fait ) et les fondements ( droit ). Cette distinction a été expliquée en cours. On remarque également que la référence à l'idée de loi naturelle disparaît. L'explication se trouve dans la préface au discours ( p.17 à 20 ) où Rousseau analyse les difficultés de la question posée. La première concerne la question de la connaissance de la nature de

"Prince", il ressort que la pensée de Machiavel, plus complexe, parvient, en redéfinissant le statut des faits, et en s'appuyant sur les exemples anciens et modernes, à une nouvelle manière d'articuler morale et politique autour de la notion de "virtù". Selon Machiavel, "Le Prince a toujours raison tant qu'il réussit". Grâce à sa pensée, Nicolas Machiavel a influencé la majeure partie de la philosophie politique ultérieure. Pour Machiavel, la politique se caractérise par le mouvement, par le conflit et

autres ». Pessimiste, il voit même dans le désordre entropique[1], que l’irrépressible violence sexuelle, homicide, mais aussi symbolique et institutionnelle, donc économique et sociale, engendre, le principal facteur non seulement de « malaise dans la culture », l’individu civilisé souffrant tout à la fois de la frustration de ses pulsions et du hiatus entre les injonctions morales intériorisées et la violence effective des biais par quoi l’agressivité naturelle s’exprime, mais aussi d’anéantissement

constitueront la base de notre analyse. CHAPITRE I : LES DROITS NATURELS À L’ÉTAT DE NATURE Le concept d’état de nature est une théorie politique qui a été abordée par plusieurs philosophes. On peut citer entre autres Thomas Hobbes, Baruch Spinoza, Jean Jacques Rousseau sans oublier John Locke. Ces théoriciens politiques se sont longuement prononcés sur ce concept afin de mieux expliciter la condition première de l’homme avant toute société. Mieux, ils conçoivent ce concept afin de comprendre le

...................... 46 Texte 8 : Origine de la justice : partialité et rareté, D. Hume (1711-1776)..................................................... 47 Pour mieux comprendre le texte ......................... 48 Texte 9 : Violence et justice, T. Hobbes (1588-1679)49 Pour mieux comprendre le texte ......................... 50 Texte 10 : Justice et force, B. Pascal (1623-1662) ..... 51 Pour mieux comprendre le texte ......................... 52 Pour mieux comprendre le texte ....

la justice : partialité et rareté, D. Hume (1711-1776) ................................................................................. 40 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 41 Texte 9 : Violence et justice, T. Hobbes (1588-1679) ................ 42 Pour mieux comprendre le texte .............................................. 43 Texte 10 : Justice et force, B. Pascal (1623-1662) ..................... 44 Pour mieux comprendre le texte .........

principe même du droit: réduisant le droit au fait, elle refuse le droit au profit de la violence*. Socrate a du reste beau jeu de répondre que si on se ralliait à cette thèse, il faudrait se soumettre à la foule des "faibles" qui, toujours plus forte que Calliclès, imposerait sa loi... Mais en réalité, aucune force, fût-ce celle de la foule, ne fondera jamais aucun droit. Comme le montre magistralement Rousseau* (_Du contrat social_, I, 3), l'idée de droit du plus fort est contradictoire dans les

L’exemple d’Antigone 3 2. Il y a une justice naturelle au-dessus des lois particulières (Aristote) 4 3. La philosophie du droit naturel (Locke, Rousseau) 5 4. Les droits de l’homme 6 C. La critique du droit naturel 7 1. La critique des droits de l’homme (Marx) 7 2. Il n’y a pas de justice avant la loi (Epicure, Spinoza, Hobbes, Pascal) 8 3. Le droit naturel est une fiction (Kelsen) 8 Conclusion 9 II. La force des lois 9 A. La structure paradoxale de la loi