Universalité des droits naturels

2891 mots 12 pages
NOTE INTRODUCTIVE

« Il va de soi que la conscience de plus en plus grande de l’existence des droits de l’homme allait de pair avec la mise en place de gouvernement » . Cette position de Walter Laqueur et de Barry Rubin laisse penser que l’homme n’a été sujet de droit qu’avec l’avènement de la société politique. Ce qui pourrait signifier qu’à l’époque présociale, les hommes ne possédaient aucun droit. L’homme manquait de sérénité, par la peur de voir ses biens passer entre les mains d’un autre individu. À cette époque, « chacun était l’ennemi de chacun » . Cette vision des choses n’est nullement pas du goût de Locke. Il rejette du revers de la main cette conception. L’état présocial de Walter Laqueur et de Barry Rubin est considéré avec Locke comme l’état de nature dans lequel l’homme a toujours eu des droits qui lui sont inhérents. Il conçoit à l’origine les droits naturels comme le fondement des droits positifs. Notre parcours, dans cette première partie de notre travail, consistera à montrer que l’homme a toujours été titulaire de droits naturels aussi bien à l’état de nature qu’a l’état civil. En d’autres termes, il s’agira pour nous, dans le premier chapitre, d’analyser dans un premier temps les droits naturels qui caractérisent l’état de nature et dans un second temps, monter l’organe régulateur de cet état. Dans le deuxième chapitre, le processus de formation de la société politique et la présentation des droits naturels comme fondement des droits positifs constitueront la base de notre analyse.

CHAPITRE I : LES DROITS NATURELS À L’ÉTAT DE NATURE

Le concept d’état de nature est une théorie politique qui a été abordée par plusieurs philosophes. On peut citer entre autres Thomas Hobbes, Baruch Spinoza, Jean Jacques Rousseau sans oublier John Locke. Ces théoriciens politiques se sont longuement prononcés sur ce concept afin de mieux expliciter la condition première de l’homme avant toute société. Mieux, ils

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