Violette Baudelaire

l’automne brumeuse, il se tait… avant les temps froids. Hélas ! Qu’elle doit être heureuse La mort de l’oiseau - dans les bois ! Dans son recueil Les Fleurs du Mal, publié en 1857 pour la première fois puis réédité en 1861, Charles Baudelaire par son poème « Remords posthume », nous fait encore découvrir une de ses visions hors du commun de la mort... Il montre en effet une peur universelle de celle-ci mais il s'adresse à Jeanne Duval qu'il décide de tuer dans ce même poème. La mort

jour de pluie, À l’aube avant de te coucher, Dis-toi, je l’ordonne à ton fantôme familier, que je fus seul à t’aimer davantage et qu’il est dommage que tu ne l’aies pas connu. Dis-toi qu’il ne faut pas regretter les choses : Ronsard avant moi et Baudelaire ont chanté le regret des vieilles et des mortes qui méprisèrent le plus pur amour. Toi quand tu seras morte Tu seras belle et toujours désirable. Je serai mort déjà, enclos tout entier en ton corps immortel, en ton image étonnante présente à jamais

vie mais on remarque aussi la face caché de ces poèmes. De plus ils sont le plus souvent tirés de poètes assez connus. J'ai choisit de classer les poèmes par thèmes : La Musique, L’amour, La Nature puis La Mort. 1 Charles Baudelaire Les Fleurs du mal (1857) SPLEEN ET IDÉAL HARMONIE DU SOIR Voici venir les temps où vibrant sur sa tige Chaque fleur s’évapore ainsi qu’un encensoir ; Les sons et les parfums tournent dans l’air du soir, — Valse mélancolique et langoureux

par milliers,  Des êtres disparus aux regards familiers. Charles Baudelaire, Les Fleurs du mal, XIXème siècle L'angoisse de la mort est exprimée dans le premier quatrain. C'est un quatrain en alexandrins avec des rimes embrassées et les césures à l'hémistiche. Ce poème parle d’une certaine angoisse de la mort avec le bois qui est une figure de l’obsession effrayante, en effet le bois est personnalisé et Baudelaire emploi « vous » pour évoquer le bois. Il y a notamment la Comparaison dans

présentant sous un nouveau jour : lorsque le rêve et les jeux de l’inconscient prennent vie grâce à quelques lignes musicales. Nous allons ainsi vous faire découvrir de grands rêveurs : « J’aime les nuages…les nuages qui passent… » (L’étranger, Charles Baudelaire, Petits poèmes en prose) à travers des œuvres connues, ou parfois oubliées, mais toutes vibrantes et évocatrices. Les rêves ou les jeux de l’inconscient vont être en effet le fil conducteur de cet éventail de pensées et rêveries, inscrites sous

Agrippa d’Aubigné - « l’amour de moi s’y est enclose » Anonyme - « le lac » Alphonse de Lamartine - « elle avait pris ce pli dans son âge enfantin » Victor Hugo - « la cloche fêlée », « Harmonie du soir » « la servante au grand cœur » Charles Baudelaire - « Il pleure dans mon cœur » Paul Verlaine - « enfance » Arthur Rimbaud - « complainte amoureuse » Alphonse Allais - « les passantes » Antoine Pol - « Soleil couchant » José Maria de Heredia - « Les pas » Paul Valéry POESIE DIONYSIAQUE

les roses de la vie de Pierre de Ronsard p. 2 A la marquise de Pierre Corneille p. 3 A Juana d’Alfred de Musset p. 4 Demain dès l’aube de Victor Hugo p. 6 Remords Posthume de Charles Baudelaire p. 7 Don Juan aux enfers de Charles Baudelaire p. 8 Après trois ans de Paul Verlaine p. 9 Epitaphe de Renée Vivien p. 10 Croisade d’Annie Marie Flageul p. 11 Execution de Sybille Rembard p. 12 Conclusion

Manet est rejeté des expositions officielles, il joue alors un rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme Henri Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Charles Baudelaire ou le romancier Émile Zola dont il peint un portrait resté célèbre3. C'est aussi à cette époque qu'il peint Le Joueur de fifre (1866), le sujet historique de L'Exécution de Maximilien (1867) inspiré de la gravure de Francisco de Goya. Son œuvre

que L’Homme et la Mer de Charles Baudelaire, Brise Marine de Stéphane Mallarmé, ou encore Une nuit où on entendait la mer et d’Océano nox sans la voir de Victor Hugo. Dans Océano nox, tout comme dans Brise Marine, Victor Hugo et Stéphane Mallarmé expriment le désarroi, la délicatesse et l’impuissance des hommes face à une mer implacable ; ainsi que la liberté qu’elle évoque, sentiment d’exaltation que l’on retrouvera aussi dans le L’Homme et la Mer de Charles Baudelaire. Le poème, La mer, le soir de

............................................... 17 A une passante. Charles Baudelaire .............................................................................................................................. 18 Harmonie du soir. Charles Baudelaire ........................................................................................................................... 18 e e 1 L'Étranger. Charles Baudelaire ...........................................................................