Virgile Georgiques

qui déclare la chute possible de l’empire, est un acte très fort. La voix prophétique du poète est à l’image des trompettes qui annoncent l’avenir, ses espoirs personnels et patriotiques, confondus. Dans le passage suivant, Hugo cite de Virgile (Georgiques, 1, Grandiaqueossa) où le poète imagine un laboureur qui dans la longue durée découvrira pendant ses travaux aux champs, les restes de batailles héroïques. Cette référence fait du poète un prophète absolu dont les générations futures sauront

interprète connaît ses répliques et sait respecter les formes. a la traditionnelle buccolique, il ne manque même pas l'évocation de l'âge d'or : les lapins bleus et verts appartiennent au monde émerveillé, fantasque et plaisant que les agneaux de Virgile; "Sponte sua Sandix pastentes vestiet agnos" . Le livre commence d'ailleurs par la description d'une vallée édénique, à lauqelle Sinsie a renoncé.Mais les lapins s'enfuient à l'arrivée des hommes. Premier signe inquiétant. Le douloureux paradoxe

historiques mais aussi biographiques. En 1842 il entreprend un vaste périple autour de la Méditerranée, visitant Naples, Rhodes, Constantinople ainsi que diverses autres villes. C’est ainsi que le « Pausilippe » (vers 6), promontoire près de Naples où Virgile aurait été enterré, renvoie à une réalité biographique de Nerval. Le premier alexandrin du dernier tercet, laisse entrevoir une restitution complète de l’identité de l’écrivain. En effet la dernière strophe confère à l’auteur les caractéristiques

l’évangélique, les cérémonies et les rituels ne sauraient remplacer une pratique personnelle et sincère de la religion : il remercie donc son Créateur le matin, pendant qu’on le toilette, après caque repas, et le soir avant de se coucher. Les Géorgiques de Virgile récités une fois par mois quand on passe la journée à la campagne. Le programme gigantesque et encyclopédique de Ponocrates n’est peut-être pas un modèle de mesure; mais son excellente répartition des activités physiques et intellectuelles

encore ce thème de génie créatif au domaine de la littérature et plus particulièrement a la poésie. En effet, la poésie a été considéré jusqu’au XX siècle comme la noblesse de la création littéraire. Depuis Homer jusque à Rimbaud en passant par Virgile, Ronsard, Du Bellay… Les poètes sont au sommet de la création littéraire. La société considère les poètes comme une élite. Hugo s’écrie : « Je serai Chateaubriand ou rien ! » La thèse va défendre que si la femme n’est pas poète, c’est que son

est, tout ce qui sera » comme le dit Hésiode, « dans les sciences de la nature » par exemple. Rappelons que les connaissances agricoles étaient l’objet des œuvres d’Hésiode (Les Travaux et les Jours, vers le VIIIe siècle av. J.-C.) et de Virgile (Les Géorgiques, 29 av. J.-C.). La réduction de l’œuvre littéraire au réel a été garantie depuis le XVIIe siècle par les classiques, qui voyaient la littérature contrainte à l’imitation de la nature. Au XIXe siècle, les romanciers réalistes ont défini leur

goût bien connu de La Fontaine pour la nature. Mais ce jardin n’est pas réel, il ressemble plutôt à une création idéale, s’apparentant au jardin d’Éden dans la Bible ou aux jardins mythologiques, celui qu’habitent Flore et Pomone chez Virgile par exemple (Géorgiques, IV). C’est aussi le lieu de la fécondité, celui qui offre des produits qui permettent le plaisir et la survie. Voltaire se souviendra de la métaphore du jardin à la fin de Candide. 12. En quoi la fable Rien de trop (IX, 11) diffère-t-elle

et d’éloquence à Rhodes ; il imite toute la pensée grecque. Dans le domaine de la tragédie, Sénèque imite les grands tragiques grecs. Et l’Énéide de Virgile est une imitation d’Homère... Mais il y a un domaine où les Latins vont vraiment faire œuvre originale : la poésie. Ex : le poème géorgique (les Géorgiques et les Bucoliques de Virgile), ou la lettre comme genre littéraire (la correspondance de Cicéron, etc.). Il y a aussi l’élégie, d’emblée très différente de l’élégie grecque, par son

ʺdystopieʺ,  cʹest‐à‐dire  lʹimage  inversée  et  terrifiante dʹune utopie.     Bouche  des  Enfers,  port  du  royaume  des  défunts,  la  crique  de  lʹîle‐nécropole  est  aussi  le  port  de  lʹoubli,  là  où  les  âmes  des  trépassés,  décrites  par  Virgile,  ʺboivent  les  long  oublisʺ  aux  bords  des  eaux  du  fleuve  Léthé.  Quand  Freud,  dans  la  Traumdeutung,  note  un  rêve  personnel  ʺà  la  manière  de  Böcklinʺ, les mailles de son travail associatif le  portent vers lʹAngleterre, pays toujours aimé et 

Les fonctions du mythe dans l’organisation spatiale de la citéKernos Revue internationale et pluridisciplinaire de religion grecque antique  20 | 2007 Varia Les fonctions du mythe dans l’organisation spatiale de la cité L’exemple de Tanagra en Béotie Dominique Jaillard Édition électronique URL : http://journals.openedition.org/kernos/177 DOI : 10.4000/kernos.177 ISSN : 2034-7871 Éditeur Centre international d'étude de la religion grecque antique Édition imprimée Date de publication : 1 janvier 2007