Vision Homme Pascal

entier. Que le coeur de l'homme est creux et plein d'ordure(s) ! » Pascal, Pensées, 143 édition Brunschvicg (207) [Introduction] Pascal, écrivain du XVIIe siècle, évoque, dans ce court extrait de son oeuvre majeure, Pensées, le divertissement des hommes. Il y révèle le paradoxe entre le bonheur, recherché par tous, et la manière d'y parvenir, en contradiction avec la nature même du bonheur. Comment rendre un homme heureux en l'accablant de travaux à effectuer, de responsabilités ? Ce passage

soi-même (état de réplétion). Besoin et désir sont alors considérés comme des états pénibles, c'est lorsqu'ils sment penser l'absence d'un plaisir malgré l'absence de ce plaisir ? Point de vue de Pascal dans « Le divertissement » in Pensées Divertissement vient divertere : détourner la tête. Pascal utilise le sens métaphorique : je détourne la tête pour ne pas penser à. L'homme ne pense jamais véritablement à rien, il pense alors à lui, à sa finitude humaine, et c'est plus douloureux que tout

veut redevenir langage, un désir qui veut se réapproprier son sujet.   Avant de laisser la parole à Daniel Liotta, les participants ont tenu à évoquer la mémoire de Jean Mathiot, professeur à l’Université de Provence, décédé le 19 janvier 2002. Homme de probité, professeur voué à ses élèves, il consacra sa vie à étudier sans relâche l’épistémologie de la biologie et la pensée politique classique. Il fit partie du groupe de recherches et de traduction des Œuvres de Thomas Hobbes, que dirige Yves-Charles

L'auteur y développe des constats, propose une interprétation, éventuellement une thèse – mais surtout, il déroule une pensée en construction. L'une des questions fondamentales qui se pose à l'homme est bien sûr celle de son identité : qu'est-ce qu'un homme ? Qu'est-ce qu'un individu ? L'écriture de soi Certains écrits s'organisent, pour tenter de répondre à cette question, autour d'une description de soi. Au xvie siècle, Montaigne, dans Les Essais, essaie de se dépeindre, pour se comprendre. L'autoportrait

est concrète et matérielle, et l’autre et plus abstraite et plus intime. Pour Blaise Pascal, la pensée est fondamentale. Il exige une remise en question de toutes les vérités acquises auparavant. Evidemment, cette remise en question entraine le doute et la souffrance. Mais c’est justement cette souffrance, celle où l’Homme découvre sa misère, qui fait également sa grandeur. Dans Pensées, Pascal utilise la métaphore du roseau pour qualifier la position de l’Homme, qui est le roseau le plus

niveau de la politique. Selon lui, si quelque chose (aussi bien une œuvre d’art qu’une cité) doit fonctionner elle doit respecter la proportion de la nature qui est parfaite. En outre, dans les Pensées , Pascal explique que l’art n’est qu’imitation de la nature. Il écrit : « La délicatesse est un don de nature, et non une acquisition de l’art. ». Par « délicatesse » il entend la beauté. Selon lui, la création artistique imite la nature, et cela veut dire

L'œuvre de Pascal a suscité de nombreuses polémiques et controverses, depuis sa publication jusqu'à nos jours; elle nous interroge, elle nous interpelle, et nous rappelle à notre condition, celle de la sujétion. C'est dire si elle demeure toujours actuelle et combien elle secoue notre quiétude, si elle dérange notre mansuétude et ébranle nos certitudes. Pascal nous condamne à l'infortune de nos pataugements assimilant la portée de nos sciences à celle de la vision d'une grenouille au fond d'un puits

souvent un tribunal, -ici une foule, et le roi -. La visée de l'utilisation de ce discours ici est de se défendre par une plaidoirie. Par définition= discours judiciaire se bases sur faits passés – ici, les faits «  vous ne sauriez condamner cet homme , ce singe ou ce perroquet pour avoir dit que la Lune est un monde d'où il venait » Avec la conjonction de coordination « car » l'inconnu établit les faits « car s'il est...de s'imaginer ce qu'il voudra ». L'argument est qu' en qualité d'homme ce

vérité est-elle du domaine de l’éternité, a-t-elle une histoire? I/L’idée de progrès des connaissances • Idée de progrès ambiguë 1. Anciens Modernes Progrès différence plus et mieux Etymologie : un pas de plus vers un précipice ou un mieux (vision cyclique de l’histoire/ dégénérescence) Tendance générale du toujours plus /mieux = progrès cumulatif / amélioration 2. Progrès en quoi ? Progrès pour qui ? Thématisassions du progrès dans chaque domaine (possibilité : progrès dans un domaine//

Les Pensées de Pascal, "L'imagination" Le moraliste austère fait ici preuve d'humour : utilisation du grotesque qui dévalorise les personnages normalement dignes (les autorités) en évoquant leurs corps (tabou au 17e s.) et même parfois leurs défauts physiques (l.15,16,19,34), dégradation des détenants de la justice (magistrats) et du savoir (docteurs, médecins) qui ne se résument qu'à leurs habits, évocation assez comique des balourds et des trognes qui permettent au roi d'asseoir son autorité