Vizille

doublement du Tiers Etat et le vote par tête * 5 juillet 1788 : arrêt du Conseil d’Etat portant réunion des Etats Généraux * Délibération et vote par ordre * 3 ordres de 300 membres (1614) * 21 juillet 1788 : l’assemblée de Vizille * Convocation des Etats généraux du Dauphiné * Clergé, Noblesse : 300 membres x2 * Tiers-état : 600 membres * 27 décember 1788 : doublement du tiers accordé par le roi * 24 janvier 1789 : règlement électoral

rumeurs de complots…tous les esprits étaient excités. Par la suite, c’est vers les années 1782, 1783, que les révoltes se firent plus sérieuses, allant en augmentant jusqu’à la Révolution. Des désordres se succédèrent, à Poitiers en 1782, puis à Vizille, dans les Cévennes, et enfin à Lyon en 1786. C’étaient par exemple des grèves pour obtenir une augmentation des salaires ; et à chaque fois les troupes intervenaient et plusieurs meneurs finissaient par être pendus. Tantôt c’étaient des soulèvements

Révolution ? Nous avons vu dans la séance précédente que le peuple français, à la fin des années 1780, aspire à des réformes sociales et politiques qui semblent impossibles. En juillet 1788, les députés dauphinois des trois ordres, réunis au château de Vizille, demandent au roi de convoquer les États-Généraux qui n’ont pas été réunis depuis 1614. Alors que le prix du pain monte en flèche à Paris, Louis XVI s’y résout, espérant apporter une solution à la grave crise financière, économique et sociale qui

par des jets de tuiles lancées par les habitants de Grenoble montés sur les toits. Après la « journée des tuiles », une assemblée des trois ordres (noblesse, clergé, tiers état) appelée Réunion des États généraux du Dauphiné se réunit au château de Vizille près de Grenoble et décide la grève des impôts tant que les États généraux de la province n’auront pas été convoqués par le roi pour les voter. En faillite et incapable de rétablir l’ordre, Louis XVI cède en août 1788 et convoque les États-Généraux

par des jets de tuiles lancées par les habitants de Grenoble montés sur les toits. Après la « journée des Tuiles », une assemblée des trois ordres (noblesse, clergé, tiers état) appelée Réunion des États généraux du Dauphiné se réunit au château de Vizille près de Grenoble et décide la grève des impôts tant que les États généraux de la province n’auront pas été convoqués par le roi pour les voter. En faillite et incapable de rétablir l’ordre, Louis XVI cède en août 1788 et convoque les États-Généraux

par des jets de tuiles lancées par les habitants de Grenoble montés sur les toits. Après la « journée des tuiles », une assemblée des trois ordres (noblesse, clergé, tiers état) appelée Réunion des États généraux du Dauphiné se réunit au château de Vizille près de Grenoble et décide la grève des impôts tant que les États généraux de la province n’auront pas été convoqués par le roi pour les voter. En faillite et incapable de rétablir l’ordre, Louis XVI cède en août 1788 et convoque les États-Généraux

par Lamoignon est enregistrée par lit de justice. C’est à ce moment qu’à lieu à Grenoble la « journée des tuiles » qui prouve que la démarche de séduction du peuple est réussie ; le peuple vient prendre la défense des parlementaires. Fin juillet, à Vizille, les trois ordres du Dauphiné se réunissent spontanément qui réclament les Etats généraux. C’est ici le premier moment d’émancipation populaire et politique à l’égard de la royauté. Dès 1764, Voltaire regarde les événements. Il observe « tout

par lit de justice, réaction du peuple. Voltaire écrit en 1764 « tout ce que je vois jette les semences d’une révolution qui arrivera immanquablement »Cette opposition met à mal les principes de l’absolutisme monarchique. Vizille (à côté de Grenoble) : Les trois ordres du Dauphiné vont se réunir spontanément. Ils font une déclaration officielle qui s’adresse au roi et au peuple, ils demandent la convocation des états généraux. C’est la nation qui pose la question et non les

– qui s’appellent dorénavant « les patriotes » –, soutenus en sous-main par les agents du roi, notamment dans l’Ouest, où les premiers affrontements feront trois morts à Rennes dès janvier 1789. La fraternisation fragile des ordres qui se réalise à Vizille, autour de Claude Perier et de Jean-Joseph Mounier, le 21 juillet 1788 aura été moins représentative de la situation du pays que le développement des mots d’ordre antinobiliaires et antiféodaux qui marquent l’automne et l’hiver 1788-1789. La contestation

du roi, cet arrêt propose de réunir les EG dans leur forme ancienne. Dans cet arrêt, il reprend les 2 principes traditionnels : les députés seront répartis en 3 ordres. Cet arrêt, est vu comme une trahison. C’est la méconnaissance du précédent de Vizille. … Le vote se ferait logiquement par tête et non plus par ordre. La royauté avec cet arrêt du conseil d’Etat entre donc en contradiction avec ce principe que l’on pensait acquis. C’est un divorce entre la royauté et le tiers état, entre l’aristocratie