Vouloir La Certitude Est Ce Tue La Philosophie

ce qui est temporel, passager, tout ce qui ne fait que passer en élaborant des stratégies de fuite à l’encontre du temps. Tout l’effort de Nietzsche est d’essayer de délivrer l’homme de cette vengeance[3] afin que celui-ci transforme son vouloir vengeur en vouloir créateur[4]. Comme nous le verrons et ici déjà, le temps peut être considéré comme le point de départ, l’origine, à partir de laquelle se déploie toute la problématique nietzschéenne. Le but de ce travail est de donner un aspect systématique

Chapitre II : Le Désir Philosophie : le désir introduction : Position du problème : le désir est à la fois la sensation douloureuse d'un manque et ce qui nous pousse à agir. En effet, lorsque l'on désir quelque chose on a la sensation douloureuse, anticipation de la douleur, qui nous pousse à agir. On peut dire que le désir est toujours l'expression d'un manque, et que pour combler ce manque nous cherchons à agir en pensant que la satisfaction de nos désir nous permettra d'atteindre

jouir et ne pas risquer d’être déçu si le plaisir réel est moins intense qu’on ne l’avait imaginé. La possession tue le désir, le sujet retrouve alors sa solitude, son ennui et son vide intérieur. La thèse établit donc que la possession de l’objet convoité donne une jouissance inférieure à celle de l’espérance de cette possession.   « En effet l’homme avide et borné, fait pour tout vouloir et peu obtenir » Le « En effet » introduit l’argumentation de Rousseau par laquelle il va fonder ce qu’il vient

sentiment, passion, pulsion, illusion, fantaisie, fantasme… reçoivent un traitement très différents selon les auteurs au PRG : par conséquent, il est judicieux de réaliser des fiches plus détaillées à leur propos. c. Les concepts classiques de la philosophie, comme : sujet pensant, âme, esprit, mémoire, imagination, sensation, plaisir, douleur … ont été totalement remaniés, d’une part, par la modernité (17-18ème) et d’autre part avec la pensée contemporaine (21ème ) qui en fait une approche scientifique

| |Un document produit en version numérique par Charles Bolduc, bénévole, | |professeur de philosophie au Cégep de Chicoutimi | |Courriel: cbolduc@cegep-chicoutimi.qc.ca | |Page

Emmanuelle Landrine ATONGFOR FOFACK Philosophie et rationalité 340101MQ- gr-050 L’AMOUR ET LA BEAUTÉ EN QUESTION Travail présenté à M. Real GAUTIER Département de philosophie Cegep de Jonquière Le 30 septembre 2014 TABLE DES MATIÈRES INTRODUCTION Que ce soit dans l’antiquité que dans les temps modernes, les concepts d’amour et de beauté ont toujours suscités de nombreuses questions toutes plus complexes les unes que les autres et dont les réponses n’ont jamais été unanimes

lien constitutif qui relie la liberté à la volonté. Mais tout serait en ordre si l’on pouvait s’entendre sur ce que signifie vouloir en tant qu’il est l’acte originel par quoi se réalise ma liberté. Or, la plupart du temps le sens commun semble confondre le désir et la volonté : en effet, celui qui dit qu’on est libre parce que l’on peut faire ce que l’on veut, semble vouloir dire en fait que c’est agir selon ses propres désirs. Mais, précisément, le désir et la volonté sont distincts. D’où vient alors

méthodes pour satisfaire les besoins. Le culturel se distingue du naturel parce-que le culturel est construit est construit et transmis, il est donc fragile : « Il faut cultiver son propre jardin » Voltaire, Candide ---> le travail est le fait de vouloir repousser les lois de la nature ou de leur imposer quelque-chose. En même temps qu’il édifie, l’homme doit transmettre puisque la culture n’est pas instinctive : * éducation Culture = artificiel | Naturel = donné |

ou ne pas être Arabe...", (extrait du "Gone du Chaâba", A. Begag.) La problématique du texte porte sur la quête d'identité : le narrateur veut briser la fatalité de l'échec scolaire qu'il attribue d'office aux Arabes. Mais il commet l'erreur de vouloir "changer de peau" et de renier ses origines, ce que démontre sa soumission totale au discours du maître. Il entre alors en conflit avec ses camarades immigrés qui lui reprochent sa trahison et lui font prendre conscience de sa négation de lui-même

d’atteinte. Idéalisme et matérialisme Les philosophes modernes ont avant tout été soucieux d’établir l’intelligibilité de l’histoire. L’histoire n’est pas une suite d’événements et de décisions aussi incompréhensibles qu’imprévisibles. Pour les philosophies idéalistes (Kant, Hegel, Comte), il existe une rationalité profonde qui gouverne le monde et qui en constitue la trame cachée. Pour Hegel, en particulier, les passions des hommes ne sont que les « matériaux » que la raison utilise pour parvenir