Voyage Au Bout De La Nuit Réaliste

porteurs de beaucoup de valeurs. + Les Liaisons Dangereuses (2 préfaces, l'une disant qu'il s'agît d'un récit fictif, l'autre disant qu'il s'agît de lettres qu'il n'a pas écrites) / les perso ne sont pas assez sanctionnés b) anti-héros : Voyage au bout de la Nuit, de Céline > perso lâche + Wallace dans Les Gommes, d'A.-R. Griller > perso vide 2 ) Dépend des interprétations du lecteur Le lecteur est souvent en empathie avec le perso principal (ressent les mêmes choses que lui) mais on peut avoir

avancer comme premier argument pour justifier de l’inutilité du descriptif que celui-ci pourrait devenir ennuyeux du seul fait que trop de descriptions pourraient hacher l’intrigue, ralentir l’action et donc l’implication du lecteur. Dans les romans réalistes par exemple pour ne citer qu’eux, ceux du XXème en particulier présentent le plus souvent de très longues descriptions parfois étendues sur plusieurs pages. Nous pourrions à cet égard citer Balzac et les détails relatifs à sa pension Vauquer dans

Voyage au bout de la nuit – Extrait étudié en cours I) Le narrateur, un anti-héros : 1. Une situation absurde Le narrateur est contre la guerre. Il trouve la guerre absurde. Il pense que les soldats sont des "fous héroïques et déchaînés et armés jusqu'aux cheveux". Tout ce qu'ils réussissent à faire c'est "tout détruire, Allemagne, France et Continents, tout ce qui respire". Il montre bien l'absurdité de certaines situations comme le fait de "se tirer dessus sans se VOIR ". Il pense que la

de la vie réelle et imparfaite ? Dans un premier lieu, un personnage qui doute ou qui fait les mauvais chois est plus « humain » qu’un personnage qui réussit tout, car on suit un « destin » en formation dans un roman. Par exemple dans Voyage au bout de la nuit, de Céline, lorsque Barmadu raconte son expérience de la première guerre mondiale, nous nous sentons plus dans la réalité des faits que dans une histoire dites « parfaite », il a vécu une descente sans retour qui est arrivé à pleins de personnes

Bardamu poursuit dans Voyage au bout de la nuit (1932) un soliloque malgré lui qui relate ses déambulations sur tous les lieux du monde marqués par la misère et la mort : le front de 14, les hôpitaux de l’arrière, l’Afrique coloniale et l’Amérique du taylorisme et du « dieu dollar » avant de s’incruster, minable médecin sans clientèle dans une banlieue rongée de toutes les tares de l’ivrognerie, de la cruauté et de la sottise la plus épaisse. Mort à crédit (1936) fera avec Voyage une sorte de diptyque

quartier des Invalides. Muguet n’était encore qu’un adolescent médiocre lorsqu’il tourna à l’angle de l’avenue de Ségur. » Antoine Blondin « la grande forme de la prose où l’auteur, à travers des ego expérimentaux (personnages), examine jusqu’au bout quelques thèmes de l’existence » Milan Kundera Introduction Le roman est un monde ambigu. Dans Les Faux monnayeurs, Gide fait dire à Edouard qu’il est « lawless » (sans loi). Son rapport au réel abolit les distances. C’est pour cela qu’on

circulaires ; puis s'alternaient, séparés par une bande rouge, des losanges de velours et de poil de lapin ; venait ensuite une façon de sac qui se terminait par un polygone cartonné, couvert d'une broderie en soutache compliquée, et d'où pendait, au bout d'un long cordon trop mince, un petit croisillon de fils d'or en manière de gland. Elle était neuve ; la visière brillait. - Levez-vous, dit le professeur. Il se leva : sa casquette tomba. Toute la classe se mit à rire. Il se baissa pour la reprendre

transcrire, il la travaille. Il a donc le souci du style. En ce qui concerne le lexique, il invente des mots : - des noms : « garnisaires » pour soldats en garnison) (page 127). - des verbes : « cercler » : des patrouilles « cerclent » dans la nuit ; « jérémiader » : se livrer à des jérémiades (page 288) ; « se plaignoter » : l'idée d'une plainte qui se fait la plus discrète possible (page 267) ; « pustuler » : « Les journaux du Midi en pustulent de la politique et de la vivace » (page 395)

vraisemblance-utilité-digression par rapport à la notion d’utilité (intrigue, réalisme) amenée par l’affranchissement et la toute-puissance de l’auteur -historicité 2) Un schéma narratif ficelé (cf. Maupassant, préface Pierre et Jean extrait ci-dessous) Le réaliste, s'il est un artiste, cherchera, non pas à nous montrer la photographie banale de la vie, mais à nous en donner la vision plus complète, plus saisissante, plus probante que la réalité même. Raconter tout serait impossible, car il faudrait alors un

s’élève dans la société grâce aux conquêtes féminines, tout comme l’hypocrite et ambitieux Julien Sorel dans Le rouge et le Noir (Stendhal). c) En s’inscrivant juste dans un milieu social précis : * Zola, La bête humaine, est la représentation réaliste du statut des ouvriers de l’industrie ferroviaire, avec certes, un certain engagement de la part de Zola, contre le travail ferroviaire ou bien l’alcoolémie des ouvriers. II) Mais ce n’est pas l’unique fonction du personnage de roman :