Voyage Au Bout De La Nuit Réaliste

Les extraits du corpus en témoignent. Marivaux, par exemple, cherche à produire cette illusion de la réalité non pas en essayant de rendre vrai un personnage fictif par la force de la description ou du seul détail comme le feront plus tard les réalistes, mais en établissant le roman comme le contenant d’une réalité avérée. La réalité et la fiction se retrouvent dans un emboîtement renversé : « Dans une armoire pratiquée dans l’enfoncement d’un mur, on y a trouvé un manuscrit en plusieurs cahiers

propos, soufflés par la comtesse, qui achèvent de convaincre la prostituée. Physique : Les deux religieuses sont présentées comme physiquement opposées, l’une était vieille avec une face défoncée par la petite vérole comme si elle eût reçu à bout portant une bordée de mitraille en pleine figure. L’autre, très chétive, avait une tête jolie et maladive sur une poitrine de phtisique rongée par cette foi dévorante qui fait les martyrs et les illuminésMoral : disciplinéesL’officier :C’est un officier

représentation que l'extrait donne de la guerre, en développant tout d'abord le fait que la scène soit très réaliste voire très crue, puis le fait qu'elle soit inintelligible pour un héros naïf et inexpérimenté. Et en deuxième lieu, nous examinerons la désillusion de Fabrice, en développant l'ironie du narrateur et par la suite la fin des illusions. Ce passage offre une représentation très réaliste de la guerre, et donc fort éloignée du tableau épique. D’une part, la scène est décrite de façon très

(d'après Edmond Lepelletier, il y voit Prosper-Olivier Lissagaray, rencontre Félix Régamey, assiste à une représentation du Roi Carotte de Jacques Offenbach) et la Belgique. De 1871 à 1873, ils entretiendront une liaison amoureuse. C'est pendant ces voyages qu'il écrira une grande partie du recueil Romances sans paroles. En 1873, lors d'une dispute au domicile de sa mère à Bruxelles, il tire deux coups de révolver en direction de Rimbaud et le blesse d'une balle au poignet. Bien que Verlaine regrette

silence pr ê lu, la volonté d'un individu qui s'exprime, son imagination entre en action, son « regard » est en action. Ex : « ça a commencé comme ça », 1ers mots du Voyage au bout de la nuit de Céline, terme s métatextuels qui désignent « l'ouverture du roman », qui soulignent leur rôle qui est de sortir la voix de « l'écrivain » de la nuit. -L'incipit = en qq sorte le genèse du romancier -Début du roman légitimer par le commencement d'une hist. -D'où topos liés au début svt présents ds cette « ouverture »

deuxième moitié du XIXe siècle, illustrée par les textes du corpus. • Le personnage est un condensé des caractères de son groupe social ou de la société dans laquelle il vit : idée tirée des romanciers réalistes, de Zola et des naturalistes. Certains romanciers, notamment ceux du mouvement réaliste, ont pour but de jouer le rôle de « témoins », sans toutefois se prétendre historiens. Ainsi, Balzac souhaitait être le « secrétaire de la société française », « faire concurrence à l’état civil » et écrire

son emploi dans un ministère et se consacre entièrement à l’écriture. Dès lors, il publie des recueils de nouvelles, des romans et des articles dans les journaux, et cela sans renoncer à ses passions qui sont la chasse, le canotage et les femmes. Il voyage aussi en Corse, en Italie et en Afrique du Nord sur son voilier « Le Bel-Ami ». Mais peu à peu, Maupassant éprouve un sentiment de malaise et est victime d’hallucinations (au début de l’année 1891). Il tente de se suicider et est interné dans

Voyage au bout de la nuit de Céline. S’il y a un roman qui a marqué les esprits, c’est bien celui là car il dénonce les vérulances de la Première Guerre Mondiale et de son écriture novatrice. Ce roman a sucité énormément de réaction en 1932. Céline n’a pas eu le prix Goncourt car ce livre est « une ordure » et pour les autres « une œuvre de génie » (André Rousseau). Sommes-nous dans un incipit traditionnel ? Nous verrons dans un premier temps l’incipit en lui-même, puis dans un deuxième temps

et étudie plusieurs écrits, vu plusieurs films et écouté plusieurs chansons en rapport avec la Grande Guerre. Voici les œuvres écrites dans l’ordre chronologique: « L’été 1914 » de Roger Martin du Gard, « Clarissa » de Stéphane Zweig, « Voyage au bout de la nuit » de Louis-Ferdinand Céline, « Cris » de Laurent Gaudé, « La chambre des officiers » de Marc Dugain et enfin « Les Amês grises » de Philippe Claudel. La première partie de ces auteurs (Roger Martin du Gard, Stéphane Zweig, Louis-Ferdinand

son père ainsi que son mari, et ne vit même pas une fin heureuse. Dans ce roman réaliste, George Sand réussit à faire suivre l'histoire au lecteur : Les aventures d'Indiana et l'illustration de laie coloniale sont aussi captivantes qu'elle-même. Le cadre spatio-temporel c'est à dire les lieux et la chronologie d'un roman importe aussi que l'intrigue et le personnage. A cet égard, Le Voyage au bout de la Nuit est le récit de la misère humaine. Ecrit en première personne, il