Voyage Au Bout De La Nuit Réaliste

aventures imaginaires, parfois présentées comme réelles. C'est aujourd'hui le genre littéraire le plus populaire, si vaste qu'il se divise en d'innombrables sous-genres (roman policier, d'aventures, de science-fiction, d'espionnage, d'apprentissage, réaliste, etc.). Chaque roman a un personnage principal , que l'on appelle héros . Selon les cultures, un héros est un demi-dieu, un personnage légendaire, un idéal, un surhomme ou simplement une personne courageuse. Tout l'inverse d'un personnage médiocre

dieux et les héros). Ainsi les géants de Rabelais représentent-ils d’une manière burlesque les idéaux de l’humanisme de la Renaissance. Les héros de Zola ou de Balzac évoluent dans un monde qui ressemble au réel des lecteurs de l’époque (illusion réaliste)!: Paris du XIXè dans La Peau de chagrin (Balzac), et dans Le Ventre de Paris (Zola) ou dans NotreDame de Paris (Victor Hugo), l’univers des gares et du rail dans La Bête humaine, les grands magasins dans Au Bonheur des dames, Oran dans La Peste

tragique. Il est loin d’avoir un destin illustre mais a des sentiments et une vie qui ressemblent plus à celle du lecteur. En effet depuis le XVII siècle, les romanciers cherchent à faire vivre des personnages proches de Monsieur tout le monde, « réalistes », en essayant de rapprocher le plus possible les personnages de la réalité. C’est le cas des romanciers du XIX tels qu’Emile Zola, Victor Hugo ou Maupassant. Mais le lecteur a-t-il besoin de s’identifier au personnage principal et de partager ses

puis, subissant les évènements, il est obligé de devenir un héros. Une telle scène d’évasion n’est pas sans rappeler celle de la Chartreuse_ de Parme_, roman dans lequel Stendhal semble avoir, l’espace d’un instant laissé de côté toute littérature « réaliste » pour laisser voguer son imagination dans ses plus vibrants fantasmes. La Chartreuse_ de Parme_ est le roman d’une Italie rêvée, où les personnages côtoient grandeur d’âme, danger, beauté des paysages… Les évènements rocambolesques font indubitablement

propose de jouer avec des enfants de son âge, il accepte mais tombe dans un piège. Ce garçon est Adolf Hitler. L’ascenseur : C’est l’histoire de trois personnes (une femme et deux hommes) coincées dans un ascenseur qui n’en finit pas de descendre. Au bout d’un moment, l’ascenseur remonte et tout ce qui s’est passé à l’intérieur devient tabou. A monsieur le Directeur : C’est l’histoire d’un auteur qui avoue à son éditeur que ce n’est pas lui qui écrit ses nouvelles mais un autre auteur qui touche 80%

dieux et les héros). Ainsi les géants de Rabelais représentent-ils d’une manière burlesque les idéaux de l’humanisme de la Renaissance. Les héros de Zola ou de Balzac évoluent dans un monde qui ressemble au réel des lecteurs de l’époque (illusion réaliste) : Paris du XIXè dans La Peau de chagrin (Balzac), et dans Le Ventre de Paris (Zola) ou dans Notre-Dame de Paris (Victor Hugo), l’univers des gares et du rail dans La Bête humaine, les grands magasins dans Au Bonheur des dames, Oran dans La Peste

Cependant, dans les romans, existent aussi des héros faibles, médiocres, voire ridicules, on a coutume de les appeler « anti-héros ». Ceux-ci sont soit très réalistes, donc banals, soit totalement ridicules, ou peuvent encore être totalement absurde par leur comportement. D’abord, l’anti-héros est souvent très réaliste, il ressemble à « Monsieur tout-le-monde », et en devient presque banal. Rien ne lui est propre, ni un destin particulier, ni des exploits épiques, ni même un amour

et les héros). Ainsi les géants de Rabelaisi représentent-ils d'une manière burlesque les idéaux de l'humanisme de la Renaissance. Les héros;' de Zola ou de Balzac évoluent dans un monde qui ressemble au réel des lecteurs de l'époque,:· (illusion réaliste) : Paris du XIXè dans La Peau de chagrin (Balzac), et dans Le Ventre de paril (Zola) ou dans Notre-Dame de Paris (Victor Hugo), l'univers des gares et du rail dans La Bêtè humaine, les grands magasins dans Au Bonheur des dames, Oran dans La Peste

l’écran, son extra diégétique. On distingue les cinéastes qui utilisent un son réaliste et ceux qui s’en servent pour « manipuler » les émotions des spectateurs, des sons donc « re-travaillés » comme dans la scène d’ouverture de Sleepy Hollow de Tim Burton. • L’espace Il peut être très intéressant de faire un relevé des espaces, décors employés par le film. Souvent les films sont construits sur la forme d’un parcours, d’un voyage, lié à une initiation, une quête. On peut trouver des : Espaces opposants

Céline, Voyage au bout de la nuit (1932) J’allais faire cette démarche décisive quand, à l’instant même, arriva vers nous au pas de gymnastique, fourbu, dégingandé, un cavalier à pied (comme on disait alors) avec son casque renversé à la main, comme Bélisaire, et puis tremblant et bien souillé de boue, le visage plus verdâtre encore que celui de l’autre agent de liaison. II bredouillait et semblait éprouver comme un mal inouï, ce cavalier, à sortir d’un tombeau et qu’il en avait tout mal au cœur