Yvain Ou Le Chevalier Au Lion Amour

laide demoiselle'' qui lance la quête qui marque la transition entre Perceval et Gauvain. Ce sont deux récits d'apparence opposée, les deux personnages ne se croisent qu'une seule fois et suivent ensuite deux quêtes distinctes. Gauvain est un chevalier accompli, connu pour sa courtoisie et sa valeur chevaleresque, comme le dit d'ailleurs Perceval lors de leur rencontre , au vers 4488 «  Sire bien ai oi ( oye ) de vos parler an plusors leus ( p 262 ) / Seigneur j'ai bien entendu parler de vous en

s’affaiblir sensiblement que dans les dernières décennies du treizième siècle. La mélancolie « littéraire » des douzièmes et treizièmes siècles est un phénomène très complexe ; ses manifestations ressortent principalement du délire, de l’entrée en amour, des crises amoureuses, de la tentation du néant, des crises d’identité, et possèdent des implications médicales : l’amour et l’amitié « héroïques » sont deux grandes maladies atrabilaires identifiées (pour la première) aussi bien dans les discours

celtiques. Ainsi, la légende de Tristan et Iseut raconte l'histoire d'un amour absolu et impossible qui se termine par la mort tragique des amants ; ces poèmes étaient chantés à la cour des princes par les trouvères et les troubadours. Les romans de chevalerie : Chrétien de Troyes (1135?-1190?) est sans doute le premier romancier de la littérature française ; ses romans comme Yvain ou le Chevalier au lion, Lancelot ou le Chevalier à la charrette et Perceval ou le conte du Graal sont typiques de ce

siècle, des poèmes, les chansons de geste, racontent les aventures de chevaliers pendant des événements historiques remontant aux siècles antérieurs (gesta, en latin, signifie « action » ou « fait exceptionnel »). Mais c’est bien l’idéal de la société féodale qui est en fait mis en scène : respect absolu des engagements féodaux entre suzerain et vassal, morale chevaleresque, qualités guerrières au service de la foi. Le chevalier obéit à un code d’honneur très exigeant : méprisant la fatigue, la peur

Soline Henry Lancelot, le Chevalier à la charrette, Chrétien de Troyes Lancelot, le Chevalier à la charrette, est un roman écrit approximativement entre 1776 et 1181, par Chrétien de Troyes. Cet auteur est considéré comme l’un des plus grands auteurs du Moyen qui a révolutionné le genre du roman, tout nouveau au XXIème siècle. Ce roman de chrétien de Troyes est toutefois inachevé, l’auteur aurait confié à un clerc, Geoffroy de Lagny, de l’achever. Le thème de l’œuvre est la confrontation

règles charmantes et artificielles qui honorent l’amour terrestre de tous les rites de l’amour divin. C’est pour plaire à sa dame que le chevalier recherche la perfection : en lui, la vaillance et la hardiesse s’allient à l’élégance de l’homme de cour. Le mot « Courtois » vient de la Cour, et à la cour, nous trouvons l’élite de l’époque, notamment, ces fameux chevaliers. Ceux-ci sont aussi vaillants, aussi aventureux que dans les chansons de geste, mais leurs exploits ne sont plus seulement dictés par

déployer. La mélancolie de Roméo est d’origine amoureuse puisqu’il aime Rosaline sans être payé de retour : « Je ressens cet amour sans y trouver d’amour. » Amour et mélancolie vont ensemble, car pour Roméo ils associent les contraires : « une folie très sage… un fiel qui nous étouffe,… un baume qui nous sauve… » (I, 1). Roméo, le mélancolique, apparaît d’abord en quête d’un amour qui se refuse à lui. II Un jeune homme dans la cité 1 Un jeune homme séduisant et estimable Malgré l’opposition des

L’Eglise appelle des chevaliers des royaumes catholiques à aller libérer le tombeau du Christ. Des milliers de pèlerins les accompagnent. Ils installent en Orient le royaume de Jérusalem, mais les troupes de l’Islam les menacent et les Croisades se succèdent mais s’achèvent par la perte de Jérusalem en 1291. Il y a eu en tout huit Croisades, qui se sont succédées entre 1095 et 1291. C’est à la fois un vœu religieux pour les pèlerins et une extraordinaire aventure pour les chevaliers. La littérature

intervient : -Page 76 (ver1268) = « Béroul s’en souvient mieux, car Tristan est bien trop noble et courtois pour occire des gens de cette sorte. » analyse : Béroul montre que les mêmes épisodes sont racontés différemment. Ici Tristan ne tue pas Yvain car il est dit « noble et courtois » contrairement aux autres versions. -Page 92 (ver 1790) = « le livre que Béroul a pu lire, il n’y a pas deux personnes qui se soient autant aimées ni qui eurent à le payer si cher » analyse : Béroul précise que

curiosité du moyen-âge tardif. Deux titres pour un même manuscrit : Le Chevalier au Papegau / Le Conte du Papegau. Il ne reste qu’un seul manuscrit : BnF f. fr. 2154), datant du début Xve siècle. Description du manuscrit. (Les titres ont été ajoutés à la traduction, selon le découpage en paragraphes). Ecriture à plusieurs mains. La question de l’origine : les Beaux Inconnus, le Chevalier à la Roue de Fortune, et le Chevalier au Papegau. Ce sont les romans semblables à celui-ci, qui y seront donc