Yvain

Texte :     Un esclave fugitif, Androclès, s'était enfui dans le désert, dans la province d'Afrique, parce que son maître le maltraitait. Comme il s’était réfugié dans une grotte, il vit venir à lui un lion qui poussait des gémissements de douleur et lui tendit sa patte blessée; Androclès la soigna. L'homme et le lion vécurent alors ensemble pendant trois ans et le lion fournissait à l'homme les morceaux les plus gras des bêtes qu’il chassait.      Mais, las de cette vie sauvage, Androclès quitta

nous informer de la véracité du récit. Le narrateur apparaît au vers 1265 en séparant « Li conteor » de lui. Il les désigne par une troisième personne et non pas en s’incluant dans ces conteurs. Dans le vers 1265 et 1266 la rime met en confrontation Yvain et vilain, caractérisant le lépreux une fois de plus d’antagoniste et de laid. Même si vilain caractérise « Li conteor » que le narrateur sépare une nouvelle fois de lui, il annonce la véracité de ses propos dans les vers suivant « N’en sevent mie

frères. Il s’avance d un air furieux contre Yvain, il l’attaque pour venger la mort de sa famille. Le jeune frère prend son élan , adossé à son cheval tenant une longue lance de freine ,il s’élance à vive allure contre Yvain . Au premier tour de cette joute, la lance d’Yvain se brise. Le jeune frère ayant subi le choc, voit tomber ses vues de sa monture. Le jeune frère sous l’effet de la colère se relève avec hâte pour poursuivre cet affront. Yvain affichant un large sourire machiavélique se

en donne Chrétien de Troyes dans ses romans ? a. YVAIN AU SECOURS D’UN LION – Adaptation en français moderne Monseigneur Yvain cheminait, pensif, à travers une épaisse forêt. Soudain, au milieu des fourrés, il entendit un cri perçant et douloureux. Il se dirigea vers ce cri et, quand il parvint sur les lieux, il aperçut un lion dans un essart. Un serpent lui mordait la queue et lui brûlait la croupe en lui jetant des flammes. Monseigneur Yvain ne contempla pas longtemps ce prodige. Il se demanda

» (l. 20). Elle a le pouvoir de déclencher une « terrible tempête » (l. 14). Elle est protégée par un preux chevalier qui apparaît comme par enchantement après la tempête. 4. Les dangers auxquels Yvain est confronté sont : – les « embûches » rencontrées « en franchissant des contrées sauvages et hostiles » (l. 5-7) ; – la rencontre avec « les taureaux et leur gardien »

chargea douze chevaliers, parmi lesquels sont Lancelot, Gauvain, Yvain et Perceval de trouver le Graal. De nombreux ennemis menacent le pays. Parmi eux, Méléagant détient comme prisonniers les sujets du roi, avec Ké et Guenièvre. Malgré une épreuve douloureuse, Lancelot délivra la reine en passant par le Pont de L’Épée. Quand ils revinrent à la cour du roi, Yvain partit affronter le chevalier de la fontaine : Escalados Le Roux. Yvain le tua malgré le rude combat et devint le chevalier de la fontaine

| | | | Dès la mort de la créature venimeuse et félonne Yvain et le lion firent alliance. Ils décidèrent de tenter l’aventure à deux ; plus fort que jamais désireux de se servir et de se protéger mutuellement. Cheminant dans la forêt, mangeant des baies sauvages et se reposant quand le besoin s’en faisait

ne pour reposer; Mais chel jour ainsi li avint Que la roÿne le retint, Si demoura tant delés li Qu'il s'oublia et endormi. A l'uis de la chambre dehors Fu Dodinez et Sagremors, Li rois et mesire Gavains, 61c.56 Et si fu pres mesire Yvains, Et fu avec Calogrenans, Unz chevaliers mout avenans Qui lors out conmenchié .i. conte, Non de s'onnor, mais de sa honte. Ainsi que sen conte contoit Et la roÿne l'escoutoit, Si s'est delés le roi levee Et vint seule; si s'est emblee. Anchois

qu’à votre guise pour vous je veux mourir et vivre. » – Chrétien de Troyes, Yvain (p. 281) Antanaclase C’est un rapprochement de deux homonymes ou la répétition d’un même mot avec des sens différents. Exemples : « Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît pas. » – Pascal, Pensées « Dame, je ne crierai point merci et pourtant vous remercierai de tout ce que vous voudrez faire de moi. » – Chrétien de Troyes, Yvain (p. 280) Antithèse Cette figure consiste en une opposition de deux réalités

 De prime abord, l'extrait analysé, « Le repentir d'Yvain », montre que celui-ci est envahi par des sentiments négatifs. Yvain ressent beaucoup de tristesse lorsqu'il se rapproche de la fontaine. Le champ lexical du malheur : (« malheureux » (l.5), « affligé » (l.5), « douleur » (l.5) et « deuil » (l.26) ), témoigne de sa souffrance. Ces mots, employés tout au long de l'extrait, soulignent sa mélancolie. De plus, au moyen d'une hyperbole, il insiste sur l'étendue de son mal : « Il se clama mille