Zola La Déchéance De Gervaise

malheureuse la plus flagrante semble être celle, particulièrement horrible, de Gervaise, dans l'Assommoir. En effet, celle-ci, qui a toujours été bonne, travailleuse et généreuse meurt seule, presque réduite à l'état d'animal: "Elle creva d'avachissement" (l.1), "Ca sentait mauvais dans le corridor(...) on se rappela qu'on ne l'avait plus vue depuis deux jours; et on la découvrit déjà verte, dans sa niche"(l.2-3-4). Gervaise est morte d'ivrognerie et de misère, abandonnée de tous, victime de la cruauté

L'ASSOMMOIR D'ÉMILE ZOLA Coupeau : alcoolisme et delirium tremens Les feuillets 94 et 97 des notes préparatoires se réfèrent au traité De l’alcoolisme et ils décrivent les différentes étapes de la maladie conduisant au stade ultime qu’est le delirium tremens ; Zola s’inspire directement de ces notes de lectures et la déchéance de Coupeau, progressive mais inéluctable, suit pas à pas la description scientifique. Itinéraire d’un cauchemar : après avoir consulté les notes de Zola sur l'alcoolisme

Le personnage du roman n’est-il qu’un révélateur de la société qui l’entoure ?Le roman s’est progressivement éloigné de ses aspects merveilleux ou invraisemblables pour se rapprocher du réel. Dans ce mouvement, le personnage, ancré dans la société dans laquelle il évolue, joue un rôle centrale, s’inscrivant dans un contexte historique et social dont il est le représentant. Est-ce à dire pour autant que le personnage de roman n’est qu’un révélateur de la société qui l’entoure ? Autrement dit, la seule

par exemple la faim et l’alcool comme l’illustre Emile Zola dans L'Assommoir. À la fin du roman, après la mort de son mari, Gervaise devenu alcoolique souffre de la faim ; complètement démunie, elle en vient à se prostituer pour survivre. L’histoire de cette femme nous montre que sa douleur physique l’amène à faire des choix afin de subsister dans ces temps difficiles. Mais malgré sa volonté cela n’arrangera pas sa situation financière. Gervaise se retrouve à la rue elle meurt victime de la faim et

mouvement précis.) Moins sujet à discution, les frères Goncourt publient Germinie Lacerteux en 1864, qui est le premier roman jamais écrit sur le peuple. Thérèse Raquin est écrit en 1867 et fait connaître son jeune auteur, Emile Zola. L'année suivante, Zola défend dans l'article "Edouard Manet" de l'Evénement Illustré, le tableau d'Edouard Manet, Olympia, présentant une femme nue, mais coiffée pour sortir, le regard accrochant celui du spectateur, allongée sur un lit, comme en attente. Au

une vision de l’homme et du monde, qui est transmise aux lecteurs grâce aux personnages fictifs. Pourtant, on distingue souvent le personnage principal d’un roman d’un véritable individu. Ainsi nous nous demanderons que penser de cette affirmation de Zola : « Le premier homme qui passe est un héros suffisant » ? Pour y répondre, nous verront dans un premier temps que le roman a besoin de héros dotés de qualités exceptionnelles, puis en contrepartie, nous verrons qu’un individu peut se suffire à lui-même

idéales, il évolue, il se transforme, il vit, grandit et meurt sous les yeux du lecteur passionné. Nombreuses sont les œuvres romanesques qui représentent des personnages plus proches de l’ordinaire, plus familiers du lecteur. Crise de l’héroïsme : Zola écrit que « le premier homme qui passe est un héros suffisant ». On verra ainsi que la notion de héros évolue à travers l’histoire du roman, qu’aux héros magnifiques ont très vite répondu des héros ordinaires, avant que le roman ne cherche des voies

Sujet : 3. Qu’il décrive le monde de la finance dans La Curée ou le faubourg empuantis dans L’Assommoir, Zola adopte toujours un style poétique et épique. Développez. A travers ses multiples romans, Zola a toujours fait preuve d’une formidable orchestration littéraire mettant celle-ci au service des différents sujets, plus ou moins durs. Dans La Curée, il traite du monde de la finance et de la fièvre spéculative qui entraina un dérèglement cérébral sur le Paris du Second Empire. En revanche,

nécessité de susciter l’intérêt obligent à rendre exemplaire le destin de personnages pourtant médiocres (Gervaise dans L’Assommoir de Zola). II – POURTANT CERTAINS PERSONNAGES SONT DES MÉDIOCRES : c’est le cas des personnages des romans réalistes qui ont choisi une peinture “objective” des milieux et des êtres : Georges Duroy dans Bel-Ami, Jeanne dans Une vie de Maupassant, les héros de Zola, pour qui « le premier homme qui passe est un héros suffisant » (Deux définitions du roman). le personnage

FRANCESE Et quand on parle de la mine comme dans Rosso Malpelo de Verga, on doit prendre en considération aussi Germinal de Emile Zola. GERMINAL 1. INTRODUCTION A L’OEUVRE « Germinal! Germinal! Germinal! » Le 5 octobre 1902, tel est le cri unique que scande une délégation des mineurs de Denain, venue accompagner Zola jusqu'à sa dernière maison. En 1885, Zola s'est affirmé comme le chef de file d'un groupe d'écrivains et le théoricien d'un nouveau mouvement littéraire, le naturalisme. Français