Zone Thèmes Lyriques

qui en explore toutes les ressources et vise à exprimer ou suggérer quelque chose, en jouant sur les sonorités, le rythme, la musicalité. A l'origine, la poésie était chantée accompagnée d'une lyre, ce qui a donné naissance à la notion de poésie lyrique. Chaque auteur révèle une partie de lui-même dans son œuvre, fait partager ses sentiments et ses émotions. L'intemporalité de la poésie, avec pourtant une volonté de la part des auteurs à s'adapter à l'esthétique de chaque époque, en fait une trace

Lecture analytique n°5 : « Zone » v.1 à v. 24 Objectifs de la séance : ( Structure d’ensemble du poème. ( Comment le poème liminaire annonce l’esthétique et les thèmes du recueil. *Le poème « Zone » a été écrit en 1911. Il est le dernier texte sur le plan chronologique et le premier dans le recueil. Cela montre qu’il joue un rôle clé de « poème manifeste ». ( Il est une vision du travail de création du poète. ( C’est un poème sur la modernité. L’apparence est décousue et surprenante.

Alcools, 1913 (hors manuel) Alcools, dont le titre primitif était «Eau de vie» est paru en 1913. Ce poème est le second du recueil. Il date de 1912, époque de la rupture avec Marie Laurencin (peintre). « Le pont Mirabeau » a pour cadre Paris comme « Zone » qui le précède. Et il est suivi par la « chanson du mal-aimé » qui traite aussi du thème de la rupture amoureuse. Ami des peintres Derain et Picasso, Apollinaire est sensible à la nouvelle esthétique cubiste. C’est cette modernité que l’on retrouve

1ETL TXT 1 Zone.docxObjet d’étude I – La poésie du XIXe au XXIe siècle Apollinaire, Alcools , 1913. Texte 1, « Zone » (1912), v. 1-24 ETL Guillaume Apollinaire de Kostrowitzky, dit Apollinaire, naît à Rome le 25 août 1880. Il est le fils de Angelika Kostrowicka, issue de la petite noblesse polonaise et d'un père inconnu (sans doute un officier italien). Considéré comme l'un des plus grands poètes du début du XXe siècle, il

(vêtu : physiquement / moralement) ou de l’élément qu’ils ont en commun : couler = passer . · Evocation d'un amour passé avec le déterminant possessif « nos ». · Utilisation du registre lyrique : « je », « nos » lexique des sentiments · Enjambement dans ce vers « la Seine / et nos amours » : · fluidité, sentiment d’écoulement du texte. Renforcé

C'est la musique qui parlera, et non pas les personnes physiques présentes sur la scène, ou les décors. Michel Leiris, critique d'art français du XXe siècle, dira d'ailleurs à ce sujet que « Le meilleur, toutefois, n'est atteint que lorsqu'une œuvre lyrique est (si l'on peut dire) « jouée dans la musique », ce qui n'arrive que quand les interprètes ne se bornent pas à jouer en bons comédiens mais ont un jeu parfaitement intégré à la musique, un jeu qui semble déterminé rigoureusement par la musique »1

et d’interprétation. L’audace poétique d’Apollinaire est de placé à la rime un chiffre, ce qui n’a jamais été fait pour les chiffres arabes, qui est plus, un chiffre romain dans un grand vers blanc. Apollinaire évoque des mythes étrangers comme dans zone: « la sirène y gémit »la sirène qui rythme la tu industrielle et des employés de bureau est personnifiée, elle fait penser à la petite sirène d'Andersen, ou aux sirènes de l’odyssée D'homère qui fréquente sapoésie. Appolinaire mélange réalisme et vérité

c’est un pont métallique . On retrouve donc ici la volonté d’évoquer le monde moderne en le chantant dans le monde industriel . Dans le poème « zone » ce thème est déjà évoqué. C’est un poème régulier constitué de 4 strophes identiques dont chacune est suivie d’un refrain. Nous verrons comment le poète à travers son chant poétique renouvelle les motifs lyriques de l’amour perdu et du temps qui passe, pour cela nous étudirons dans un premier temps un poème élégiaque et musical, et dans un second temps

surréaliste Jacob. * 1907 : Rencontre de Marie Laurencin. Apollinaire décide de vivre de l’écriture, de sa plume. * 1907-1912 : Liaison avec Marie Laurencin. * 1912 : Rupture avec Marie Laurencin. Il publie Pont Mirabeau, Vendémiaire et Zone dans Les Soirées de Paris. * 1913 : Publication des Peintres cubistes et de Méditations esthétiques qui sont des critiques d’art. De plus il publie Alcools en avril. * 1914 : Rencontre de Louise de Coligny. Il écrit des poèmes ardents et des

de la Seconde Guerre Mondiale. 350 des 600 exemplaires tirés seront vendus dès la première année. Le titre définitif du recueil n’a été trouvé qu’en 1912. En effet, l’auteur avait songé à nommer son recueil « Eau de vie ». Dans le poème intitulé « Zone » de ce recueil, le poète montre que pour lui l’alcool s’assimile à la vie : « Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie Ta vie que tu bois comme une eau de vie » Ainsi le titre se justifie par les poèmes qui évoquent l’alcool et l’ivresse ;