17 Eme siecle
Le roman du 17ème est marqué par deux courants : l’idéalisme précieux et le burlesque.
La préciosité, issue d’une réaction contre les mœurs grossières de la cour d’Henri IV, se développe dans les salons aristocratiques où les gens de lettre et du monde débattent de la qualité des sentiments et plus précisément de l’anatomie du cœur amoureux. La vie littéraire est indissociable de la vie sociale. L’idéalisme du 17ème est marqué essentiellement par le merveilleux et le sentimental. Ces romans-fleuves passionnent un lectorat féminin et aristocratique.
Parallèlement à l’idéalisme se développe le burlesque qui s’inscrit dans le registre réaliste .Ce genre, peut être pour provoquer son concurrent, parle des sujets censurés par l’idéalisme. Le burlesque utilise des personnages ordinaires voire misérables, ce style s’épanouira dans les romans de Charles Sorel, de Scarron et de Furetière.
La cour donne toujours le ton est règle le goût c’est le pouvoir royal qui décide d’imprimer mais Richelieu en protecteur des arts se prononce pour la liberté des acteurs et encourage la création de l’Académie française.
Ainsi les formes et les tons évoluent. Le roman fleuve déjà raillé par le burlesque est abandonné au profit de la nouvelle historique basée sur un début d’analyse psychologique.
La Princesse de Clèves écrit par madamme Lafayette est une histoire typique burlesque qui montre les étapes du sentiment amoureux . Cette œuvre est considérée comme le premier roman moderne de la littérature