384 merimee federigo 1
André Durand présente
‘’Federigo’’
(1829)
nouvelle de Prosper MÉRIMÉE
(10 pages)
pour laquelle on trouve un résumé
des notes
et un commentaire
Bonne lecture !
Federigo, un joueur très habile, après avoir ruiné «douze fils de famille» qui moururent et allèrent en enfer, fut lui-même ruiné, et se retira dans une solitude. Vinrent lui demander l’hospitalité Jésus-Christ et les saints apôtres. Il les reçut si bien qu'en récompense ils lui offrirent de faire trois vœux qui seraient réalisés ; il choisit d’abord de recevoir un jeu de cartes qui lui permettrait de gagner infailliblement, puis de pouvoir empêcher quiconque de descendre de l’oranger devant sa porte, enfin de pouvoir empêcher quiconque de quitter l’escabeau au coin de sa cheminée. Grâce au jeu de cartes, il put devenir immensément riche. Mais, poursuivi par le remords d’avoir conduit douze âmes en enfer, il s’y rendit, et les sauva en jouant contre Pluton. Alors qu’il avait soixante-dix ans, la Mort vint le chercher. Mais il la fit monter dans son oranger et, pour pouvoir en descendre, elle dut lui accorder un siècle de vie supplémentaire, après lequel elle se présenta à nouveau. Il la fit alors s’asseoir sur l’escabeau, et ne lui permit de s’en lever qu’après avoir obtenu quarante années de plus. À l’échéance, il accepta de partir, mais avec les âmes des joueurs ruinés. Cependant, Pluton ne voulut pas les faire entrer en enfer, comme le fit aussi l’ange qui gardait le purgatoire. Il se présenta alors devant saint Pierre qui hésita à lui ouvrir les portes du paradis, même si Federigo lui rappela le bon accueil qu’il avait réservé à Jésus-Christ et à ses apôtres. Mais «Notre Seigneur» y consentit.
Notes
(la pagination est celle de l’édition du Livre de poche, ‘’Mérimée, nouvelles complètes, tome 2’’)
Page 289 :
- «Ce conte est populaire dans le royaume de Naples. On y remarque, ainsi que dans beaucoup d’autres nouvelles originaires de la même contrée, un mélange