Abolition Peine de mort
« Les gens qui sont bien représentés à leur procès ne sont pas condamnés à mort… Je n’ai jamais encore eu connaissance parmi les douzaines de cas de sursis présentés à la Cour Suprême la veille d’une exécution, pour lequel l’accusé avait été bien représenté par un avocat. »
Ruth Bader Ginsburg, Juge à la Cour Suprême des États-Unis à Los Angeles
DROITS HUMAINS
Amnistie internationale défend l'ensemble des droits humains et est de ce fait opposée à la peine de mort en toute circonstance.
La peine de mort en termes de droits humains
Une violation des droits humains
La Déclaration universelle des droits de l’Homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies en décembre 1948, reconnaît à chaque individu le droit à la vie (article 3) et dispose catégoriquement que « nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants » (article 5).
Les Nations Unies ont réaffirmé et renforcé leur opposition à la peine capitale en décembre 2010, lorsque l’Assemblée générale a adopté une résolution demandant aux États membres qui maintiennent encore ce châtiment d’instituer un moratoire sur les exécutions« en vue de l'abolition de la peine de mort ».
Un symptôme, non une solution
En finir avec la peine de mort, c’est reconnaître qu’il s’agit d’une pratique destructrice, qui entraîne la division et n’est pas compatible avec des valeurs largement partagées. Elle offre des réponses simplistes à des problèmes humains complexes, et empêche de se concentrer sur la recherche de mesures efficaces de lutte contre la criminalité. Elle ne fournit qu’une réponse superficielle à la souffrance de la famille de la victime et étend cette souffrance aux proches du condamné.
La peine capitale accapare en outre des ressources qui pourraient être utilisées plus efficacement pour lutter contre les crimes violents et aider ceux qu'ils touchent. Elle est le symptôme d'une culture marquée par la