Absence/absentéisme

Définitions :
Il convient de dissocier l’absence de l’absentéisme.
L’absence relève de l’incident normal, c’est manquement occasionnel et justifié.
L’absentéisme est une conduite de manquements volontaires, successifs, répétitifs soit non justifiés, soit dont les motifs sont jugés irrecevables. Comme le rappelle la circulaire du 25 octobre 1996, concernant prévention de l’absentéisme, c’est le CPE qui doit juger de la valeur des motifs invoqués». On distingue l’absence justifiée : motif légitime regard de la loi (La loi du 11 août 1936, abrogée en 2000, énumérait une liste des motifs d’absences excusables) ; de l’absence régularisée : considérée comme telle à partir du moment où elle est expliquée et excusée par les parents de l’élève.
Est considéré absentéiste, tout élève qui cumule 4 demi-journées, ou plus, d’absences non justifiées dans le mois. Au delà de 10 demi-journées d’absences non justifiées, il est question d’absentéisme lourd.

Pourquoi exercer un contrôle des absences ?
L’obligation scolaire est apparue avec la loi du 28 mars 1882 instituant l’obligation scolaire jusqu’à l’âge de 13 ans. Elle passe de 13 à 14 ans avec la loi du 9 août 1938 (Jean Zay) puis à 16 ans avec l’ordonnance du 6 janvier 1959, dite réforme Berthoin. La loi d’orientation du 10 juillet 1989 ne la prolonge pas mais affirme l’obligation d’assiduité.
L’obligation scolaire s’inscrit dans le droit de tout enfant à l’éducation. Le préambule de la constitution de 1946, repris par la constitution de 1958, précise que tous les enfants doivent recevoir une instruction de base, pour favoriser l’égalité des chances. Ce que la loi du 23 avril 2005 d’orientation et de programme pour l’avenir de l’Ecole nomme le socle commun : chaque élève doit maîtriser le socle commun composé de 7 compétences. L’enseignement est donc public et gratuit et le devoir de chaque citoyen est de respecter l’obligation scolaire.
Le fait d’être absentéiste est une transgression à