Alain prost
Alain Prost, fils d'André Prost et Marie-Rose Karatchian d'origine arménienne [1], est né à Lorette, une ville située à une quinzaine de kilomètres de Saint-Chamond dans la Loire, où il a vécu toute son enfance et adolescence avec son frère aîné Daniel Prost. Adolescent il pratique de nombreux sports tels que le football. Il envisage une carrière de professeur de gymnastique avant de découvrir le karting à l'âge de 14 ans durant des vacances familiales. Cette découverte déterminera sa future carrière sportive.
Champion d’Europe juniors de karting en 1972, puis champion de France de karting en 1974, il passe au sport automobile en 1974. Lauréat du Volant Elf en 1976, puis auteur d'une domination écrasante en Formule Renault et en Formule 3 (dans les championnat nationaux puis européens), Alain Prost effectue ses premiers tours de roue en Formule 1 fin 1979, sur une McLaren. À l'occasion d'un test comparatif avec l'espoir Kevin Cogan, Prost subjugue le directeur de l'écurie Teddy Mayer en réalisant de meilleurs chronos que John Watson, le pilote titulaire de l'écurie, ce qui lui vaut d'être recruté pour la saison suivante. Dès sa première année, Prost s'affirme comme l'un des pilotes les plus prometteurs de sa génération, mais la médiocrité de son matériel ne lui permet pas de lutter avec les meilleurs. Fin 1980, et malgré l'arrivée chez McLaren d'une nouvelle et ambitieuse équipe dirigeante (avec à sa tête Ron Dennis), Prost rejoint l'écurie française Renault.
En 1981, Prost décroche sa première victoire en F1 à l'occasion du Grand Prix de France sur le Circuit automobile de Dijon-Prenois. Puis, en 1982, après un début de saison tonitruant, il s'affirme comme le favori pour le championnat. Mais quelques erreurs de jeunesse, ainsi que la fiabilité souvent aléatoire de sa voiture