Albert Camus, écrivain français né en Algérie avait une position très délicate durant la guerre en Algérie, notamment parce qu’il se sent à la fois Algérien et Français. Mais, cela ne l’empêche point de prendre parti pendant ce conflit durant lequel il s’attaque au colonialisme et au comportement méprisant de la France et également du fait que les pieds noirs dirigent les Algériens dans leur propre pays. Comme il le dit très bien dans sa chronique LA VRAI DÉMISSION, « En refusant de reconnaitre la personnalité de arabe, l’Algérie Française irait alors contre ses propres intérêts. ». Un peu plus loin, il éclaircit ses arguments en disant des Algériens que « s’ils veulent préserver l’essentiel, bâtir une communauté algérienne qui […] fasse avancé Français et Arabes sur la route de l’avenir, qu’ils parlent et proposent, avec la confiance que donne la vrai force ». Cette facette de son Algérie natale n’est pas la seule qu’il nous donne. En effet, dans LA BONNE CONSCIENCE, il dénonce le vrai problème de l’Algérie qui selon lui est la misère. Il attaque notamment les « les gouvernements successifs de la métropole » qui sont « les vrais responsables du désastre actuel ». Ils sont notamment coupables de la misère dans laquelle vive les pieds noirs, qui sont venus en aide à la France durant la 2eme guerre mondiale et qui se voient récompensé par un mépris métropolitain. L’Algérie ne cherche pas à se désassocier de la France, mais elle veut tout simplement une reconnaissance de sa