APPRENTISSAGE DE LA PRISE DE SANG

Description de la situation
Lors de mon premier stage dans un centre de rééducation, j’ai eu l’opportunité de pratiquer, pour la première fois, une prise de sang à jeun, sur un patient âgé de 54 ans, hospitalisé suite à une prothèse totale de genou droit. Je dois faire ce soin dans sa chambre encadrée par un infirmier.

Organisation avant la ponction
Je me désinfecte les mains : d’abord par lavage simple, puis par friction minutieuse à la SHA. Je suis munie du matériel nécessaire dont un chariot avec compartiment à DASRI pour déchets coupants, piquants, tranchants. Garrot - Aiguilles normales 0,6 mm, type trocart avec système de sécurité, pour éviter de se piquer au retrait – BISEPTINE - Compresses – Tulipe - Tubes Vacutainer® avec étiquettes du patient – Pansements. Nous avons une prescription médicale datée, nominative. Je vérifie l’identité sur l’ordonnance et demande à la personne de décliner son nom prénom et date de naissance pour confirmation.

Déroulement de la ponction
J’installe le garrot pas trop serré. Je demande au patient de fermer le poing. Je passe une compresse imbibée de BISEPTINE sur son bras et je pique dans la veine repérée au préalable. Blocage de la tulipe et j’insère les tubes pour le remplissage, d’abord le violet, puis le vert et enfin le noir pour la vitesse de sédimentation. J’ôte le garrot. Il ouvre le poing. L’aiguille est retirée. La zone de prélèvement est compressée et pansée. Je termine par une friction des mains à la SHA et je remercie le patient de m’avoir permis de lui faire la ponction.

Vécu et argumentation du choix de la situation
J’ai souhaité évoquer cette situation car j’ai réalisé ce soin sans gants. Je l’ai trouvé impressionnant, craignant de faire mal au patient. Je n’ai pas rabattu le système de sécurité immédiatement après avoir retiré l’aiguille du bras du patient, et j’aurais donc pu me piquer. Après cette action, j’ai consulté le protocole pour la prise de sang sur