Analyse receuillement
Au cours de ce premier axe, nous allons voir comment Baudelaire montre que sa fin approche. Au premiers vers, Baudelaire s’adresse à sa « Douleur », cette allégorie du mot « douleur » prouve que celle-ci est presque devenue comme une compagne pour Baudelaire. De plus, il s’adresse à elle en la tutoyant et en lui disant « sois sage … tiens-toi … tranquille » ; l’utilisation de cette double allitération évoque un sentiment d’impatience auprès du narrateur, de même, qu’elle présente la douleur comme une chose intenable. Ces indications déballent que le narrateur est en position de souffrance. Par ailleurs, au vers 3, on est présenté à « une atmosphère obscure [qui] enveloppe la ville » qui donne un effet sinistre au lieu, le lecteur a l’impression qu’un évènement grave va avoir lieu. Le mot « enveloppe » ferait penser à quelque chose de clos tel un cercueil, par cette description Baudelaire décrit indirectement ce qu’il voit arriver: La mort. Egalement, on remarque la présence de « ; » à plusieurs reprises notamment au vers 2, 8, 10 et 11, ils ont pour effet de montrer l’anxiété du narrateur par rapport à une fin. Au vers 2, l’arrivée de la nuit évoque une idée de relâchement auprès de la douleur, celle-ci est plus calme. Le narrateur ne peut plus se passer de sa « Douleur » qui est devenue chère à ses yeux, qu’on constate grâce à la façon dont il lui parle au vers 8 et 14. Au vers 14, le narrateur