Analyse si lolita de lolita lempicka
Plan moyen large faisant apparaître l’intérieur d’un appartement féminin, boudoir bucolique, véritable cocon redondant de coussins, motifs florales, théière, livres, lustre en verre soufflé, miroir qui renvoi le reflet des fenêtres déformées donnant sur les toits parisiens avec l’apparition au loin de la tour Eiffel ; miroir qui, cela dit en passant, rappelle le tableau les Ménines de Vélasquez. Une femme brune un léger sourire au lèvre et regard dirigé vers les spectateurs potentiels de la publicité, est assise sur un sofa, en tenue légère tenant dans sa main droite le flacon qui est habillée comme sa détentrice d’un carré de soie à pois très parisiens nouée au cou et une peau nude d’une couleur similaire à la couleur du verre et de son contenue. Il y a une profusion de formes et lignes courbes, fleurs… qui ne peut que faire ressortir la féminité, sensualité, érotisme mis en exergue par le triangle pointé vers le haut formé par les cuisses de la femme –emblème du sexe masculin- jusqu’au parfum à l’aspect de trèfle à quatre cœurs, symbolique de l’amour et du bonheur, et le bouquet d’anémone au symbole aussi bien d’abandon que de renouveau. Cette ambiance se rapproche de l’époque rococo et de la reine Marie-Antoinette, époque gourmande telle une sucrerie. Les couleurs et tons pastels en contraste de complémentaires renvoient par leurs dispositions en touches dans l’espace, au travail des pointillistes au ou encore aux aquarelles. Par ces rapprochements incessants avec la peinture le spectateur pourrait être amené à penser que la femme est une muse posant pour un peintre Montmartrois en un début de matinée ou en après-midi à l’heure du thé. Enfin, la cible visée par la marque s’apparente plutôt à une jeune fille au comportement si Lolita, encore frivole, fraîche, légère, bucolique et qui profite des bons plaisirs que lui apportent la