Analyse subscinte de " a une passante "
Charles Baudelaire est un célèbre poète français du XIXe siècle, en 1857, il publie un recueil de poème nommé Les Fleurs du Mal, dans la section Tableaux parisiens se trouve le poème A une Passante. A une passante est un sonnet classique en alexandrin à rimes embrassés ou Baudelaire décrit l'apparition d'une passante dans les rues de Paris. Par quels procédés littéraires Baudelaire raconte sa rencontre brève avec cette femme ? Tout d'abord nous traiterons de l’Idéal dans cette poésie, puis nous traiterons du Spleen dans ce poème.
En effet, cette passante représente un Idéale. Face à cette femme d'une rare beauté, Baudelaire est subjugué, on le remarque par le rythme haché des vers 6 et 7 : « Agile et noble, avec sa jambe de statue/Moi, je buvais, crispé comme un extravagant », l’adjectif « crispé » insiste sur la paralysie qu'à provoqué l'arrivée de cette passante chez Baudelaire. Assurément, le poète la considère comme son idéal de beauté, il en fait l'éloge : « Longue » « mince » « agile et noble » « fugitive beauté » « douceur qui fascine ». C'est un amour ou se mêle douceur et violence, avec plusieurs antithèses : « plaisir qui tue » « douleur » et « douceur », « fugitive » et « éternité ». Puis, le poète va même plus loin, car il explique que la regard de cette femme le fait « soudainement renaître ». L'idéal Baudelairien est donc très présent dans ce poème.
Cependant, le spleen joue également un rôle majeur dans ce poème. Cette apparition fut très furtive le champ lexicale du temps nous le prouve : « soudainement » « éternité » « trop tard ! Jamais peut être ! » et également la métaphore : « Un éclair... puis la nuit ! », l'éclair représente l'illumination devant cette beauté absolue et la nuit la solitude et la détresse du poète une fois cette dernière disparue. Après son départ, le poète laisse entrevoir un certain désespoir, à cause de la séparation entre lui et cette passante illustrée