Analyse d'image - "la dentellière" de Joannes vermeer
Dès que nous nous approchons du tableau, nous sommes surpris par le jeu de l’artiste entre le flou et la netteté. Le premier plan apparaît comme si le spectateur était dans un brouillard. Le visage de la dentellière se trouve dans une atmosphère brumeuse et humide qui brouille notre vision. A contrario, ce sont les mains de la jeune fille, et un coussin d'où sortent de nombreux fils de différentes couleurs à droite du personnage qui note une grande précision. Ainsi, l'artiste veut que notre attention soit focalisée sur l’action de la dentelière. Tout nous fait nous immerger dans son dévouement à son travail, même le fond blanc sans aucun détail, sans peinture ni fenêtre, peut-être dans le but de ne pas nous distraire, et de faire en sorte que notre concentration soit égale à celle de la protagoniste. Ce qui laisse le spectateur un peu …afficher plus de contenu…
Nous pouvons trouver des similitudes et des différences dans cette peinture :elle est légèrement plus grande, même si elle ne mesure que quelques centimètres en plus. La première analogie est le sujet reproduit, à savoir, comme le suggère le titre, une dentellière. La jeune fille du tableau est également au travail, mais nous la voyons d'un point de vue différent, c'est-à-dire de côté ; elle est assise sur une chaise et nous montre son profil droit, elle n'a pas une table de travail et l'atmosphère qu’est transmis est plus triste et plus pauvre. Certains détails nous font penser à une situation plus précaire : les chaussures sont enlevées très rapidement et laissées au milieu de la pièce, une pièce nue sans meubles, juste un balai et une affiche accrochée au mur, un peu froissée et usée. Le mur lui-même, avec des fissures, nous donne l'impression qu'il s'agit du mur d'une vieille maison pauvre. Ce