Apologue
1. Un spectacle décrit méliorativement.
-organisé par des savants (université)
-utilité de ce spectacle supposé prévenir des catastrophes naturelles = puissant intérêt : hyperboles (« secret infaillible », « bel auto-dafé », « grande cérémonie »…)
- Le danger du tremblement de terre est exagéré par une hyperbole : « ruine totale ». Il s’agit de faire croire aux bienfaits des sacrifices réalisés (tuer pour sauver de la ruine).
2. Un rituel.
- Description de ce rituel.
Costumes portés par les personnages (avec des symboles) + défilé + discours + spectacle musical (champ lexical de la musique) = parcours par lequel les personnages sont menés au lieu de la sanction.
- Rituel organisé, car le maître et le disciple portent le même costume (« san-benito » + « mitre ») mais avec des symboles inversés de l’Enfer (griffes, queue…)
II. Un spectacle enseignant = didactique
1. L’ironie, la dénonciation
- Voltaire décrit ce spectacle comme légitime, mais il n’y croit pas, il dit le contraire de ce qu’il pense, pour montrer l’absurdité de ce jugement au lecteur. • Oxymore « bel autodafé » = spectacle de la cruauté. • Euphémisme « quelques personnes brûlées à petit feu » = dire moins pour suggérer l’horreur de tuer des personnes sans raison valable, comme si elles étaient « cuites à feu doux ». • Association de la violence à la douceur de la musique : « fessé en cadence. »
-Inutilité de toutes les morts causées qui est récapitulée dans une conclusion : « Le même jour la terre trembla de nouveau avec un fracas épouvantable. »
2. Une punition injuste et disproportionnée.
- Opposition entre les fautes commises et les sanctions suprêmes, d’une grande violence.
Parallélisme pour expliquer les fautes (qui n’en sont pas en réalité : « l’un pour avoir parlé, et l’autre pour avoir écouté avec un air d’approbation »)
- Prison décrite par un euphémisme : « appartement d’une extrême fraîcheur » = froid intense dans ces