Aristote
La Métaphysique constitue un des sommets de la philosophie de l’Antiquité et eut une influence fondamentale sur toute la métaphysique et philosophie postérieures. Aristote y développe notamment une science de l'être en tant qu'être, une ontologie et une théologie.
De quelles causes et de quels principes la sagesse est-elle la science ?[modifier | modifier le code]
Pour le découvrir, Aristote cherche d'abord les jugements portés sur le philosophe :
Il possède la totalité du savoir, son savoir est universel ; il a la connaissance des choses difficiles, son savoir est pénétrant ; il a une connaissance précise des causes, son savoir est de qualité ; il sait mieux enseigner que les autres, son savoir est fécond ; sa seule fin est la sagesse pour elle même supérieure aux autres sciences ; la sagesse étant première elle donne des lois et commande les autres sciences, son savoir est noble8.
Ainsi la connaissance de toutes choses appartient à celui qui possède la science de l'universel, la sagesse. Mais c'est extrêmement difficile, car ces connaissances sont les plus éloignées des sens. Et ces connaissances des principes et causes sont amenées à considérer "ce en vue de quoi", le bien suprême cause finale de ce-qui-est:
La plus dominante des sciences et celle qui commande le plus à ce qui est subordonné est celle qui connait en vue de quoi chaque chose est accomplie; cela c'est le bien de chacun, et d'une manière générale, c'est le meilleur dans la nature entière. La sagesse doit donc être une connaissance théorétique des premiers principes et des premières causes; et en effet, le bien, le "ce en vue de quoi" est l'une des causes9.
La philosophie doit donc être la science théorétique des premiers principes