Asie
D'abord les pays importent les produits manufacturés pour répondre à une demande intérieure naissante.
Deuxième et troisième phases
Ces mêmes produits sont ensuite fabriqués sur place, pour limiter les importations, en bénéficiant souvent des transferts de technologie consentis par les Européens ou les Américains. Ils sont alors réexportés, moins chers, vers les pays industriels. | Taux de croissance
En 1996, à la veille de la crise financière, la plupart de ces pays connaissent des taux de croissance très élevés : 10% en Chine, 9% en Thaïlande, 8,5% en Malaisie, 8,3% en Corée du sud, 8% en Indonésie, 7% au Viêt-Nam, et 6,6% à Taiwan. Pendant ces mêmes années, la croissance oscille en Europe, entre 0,5 et 3%. |
| | Pouvoir dachat
Cette croissance stimule la demande intérieure : l'individu dispose d'un pouvoir d'achat augmenté, et il se découvre subitement le besoin de s'équiper, de consommer... Demande extérieure
... et aussi la demande extérieure puisque les produits asiatiques sont très compétitifs et sont ainsi largement importés par les États-Unis et par l'Europe. La forte demande, intérieure comme extérieure, contribue à accroître la production, et donc les besoins en matières premières et en énergie, ce qui entraîne dimportants besoins de financement.Crédit et investissement
Et comme la croissance inspire confiance, les banques asiatiques obtiennent sans difficulté des crédits sur les places financières internationales, pour financer les entreprises locales. Viennent aussi les investisseurs, car ces faibles coûts de production attirent les entreprises américaines ou européennes qui viennent se délocaliser là.Le cercle vertueux
En résumé : les bas salaires, de faibles coûts de production, des monnaies un peu surévaluées, contribuent à une croissance soutenue. Cette croissance facilite l'accès au crédit, et attire l'investissement. L'investissement permet de financer l'augmentation de la production, qui reste bon marché grâce