Avortement
Sujet de la dissertation :
« Je ne suis ni pour ni contre l’avortement. Je suis pour le choix de l’enfant »
Laurent Ruquier
1) Avortement et planning familial
Le développement des services de planification familiale, l'information et une accessibilité concrète à la contraception, l'éducation sexuelle pour tous, la dépénalisation de l'avortement sont un terrain de lutte où les laïques sont actifs depuis de nombreuses années.
La "Famille Heureuse", premier centre de planning familial francophone existe depuis 1962.
Depuis, le mouvement s'est élargi et de nombreux centres de planning familial se sont fédérés au sein de la FFBPFFS asbl (Fédération Francophone Belge pour le Planning Familial et l'Éducation sexuelle) qui regroupe actuellement 37 centres dont 22 pratiquant des interruptions de grossesse. Dans la partie francophone, les centres de planning familial pratiquant des IVG sont associés au sein du GACEMPA.
Depuis 1990, la loi Lallemand, Herman-Michielsens autorise les avortements sous certaines conditions. Cette loi tire son origine d'une très ferme position laïque, directement inspirée par le Centre d'action laïque dès 1978.
En Belgique, 70% des interruptions volontaires de grossesse sont pratiquées dans des centres hospitaliers.
Le point de vue moral défendu par les laïques face au problème de la contraception et de l'avortement est dicté par le "respect de la qualité de la vie" de chaque individu.
Par qualité de la vie, on entend la santé au sens de complet épanouissement physique, psychique et social. Rechercher la qualité de la vie repose avant tout sur la responsabilité mais garantit également la liberté de choix de la femme et du couple en matière de procréation.
Les laïques ne considèrent en aucune manière l'avortement comme un moyen de contrôle des naissances mais un ultime recours en cas d'échec de la contraception. L'éducation en matière de contraception doit continuellement être affinée et largement