Droit processuel

Bibliographie: - Précis Dalloz, « droit commun et droit du procès équitable », Serge Ginchard - « droit processuel », LGDJ, 2007, Manuel Gelant - « théorie générale du procès », PUF, Loïc Datit, Soraya Amraméki, Jacques Normand. - Motulsky (celui qui a introduit cette matière, à l‘origine des principes directeurs du procès civil), « droit processuel », cours du droit, 1973 - grands arrêts de la CEDH, PUF, 5e ed., 2009 - manuel d’institutions judiciaires ou juridictionnelles - le dictionnaire de la justice, PUF, 2004, ouvrage dirigé par Louis Motulsky

Introduction:

Section 1: Le droit processuel: un problème de définition de la discipline

Cette matière (le droit processuel) dont les termes renvoient au procès n’existe pas en tant que tel. En effet, il n’existe pas un corps de règles qui aurait été édicté par le législateur et qui aurait pu être édicté dans un code. A l’inverse, il existe un CC, CP, CPP, mais pas pour le droit processuel.
Le droit processuel n’existe en réalité qu’en tant que discipline académique. Il s’agit d’un droit savant (cad un droit crée de toute pièce par la doctrine) dont le postulat est le suivant: à travers l’étude des règles qui régissent chacune des procédures on constate qu’il y a des principes communs, qu’il existe des liens entre les différents contentieux et qu’il y a des différentes aussi. Par conséquent, il semble intéressant de mettre en évidence ces règles, procédures et liens. C’Est-ce que ce propose de faire le droit processuel.

• 1er objectif: conforter, perpétuer ce qui rapproche ces procédures • 2e: tenter d’effacer, de gommer les différences qui paraissent les moins insurmontables ou tenter de mieux les expliquer ou de mieux les fonder

En définitive, il s’agit de faire du droit comparé interne (qu’au droit Français) appliqué à la matière procédurale. L’objectif final de tout cela est bien entendu un enrichissement et apport mutuel des