Baudelaire-les fleurs du mal
Il se mêle aux écrivains, aux poètes, aux peintres, jouant le rôle d'un personnage cynique et désabusé en quête de toutes les provocations. Baudelaire apprend à formuler et à connaître ce Mal intérieur qui le ronge.
Il s'embarque en juin 1841 pour Calcutta mais n'ira pas plus loin que l'île Bourbon et sera rentré au bout de six mois. À son retour, il réclame l'héritage que lui a laissé son père. Il échappe ainsi à l'emprise familiale.
Il s'installe à Paris dans l'île Saint Louis et se lie avec Sainte-Beuve, Théophile Gautier et Victor Hugo. Baudelaire commence à dépenser sa fortune, menant une vie de jeune dandy. Sa famille le dote d'un conseil judiciaire. Rejeté dans un état d'éternelle irresponsabilité et pour échapper à la misère, il devient critique d'art et traduit les œuvres d'Edgar Poe.
En 1857, il publie son premier recueil, Les Fleurs du Mal. L'accueil réservé au livre est mitigé. La saisie du livre est ordonnée. Baudelaire comparait devant le tribunal. L'ouvrage est condamné pour « offense à la morale et aux bonnes mœurs ». Il doit retirer six poèmes et s'acquitter d'une amende.
Il commence à publier dans les journaux certains textes en prose. En 1864, Les Poèmes en prose paraissent sous le titre Le Spleen de Paris. Il tente vainement d'être élu à l'Académie française et doit fuir ses créanciers en Belgique. Les premiers signes du délabrement de sa santé se font sentir.
En 1866, c'est l'aphasie et l'hémiplégie. L'agonie sera lente, Baudelaire s'éteint le 31 août 1867. Il sera, comble de l'ironie cruelle, inhumé au cimetière Montparnasse aux côtés