UNE SOCIÉTÉ POLITIQUE UNIQUE

par
AUDREY PEPOS

présenté à
UGUE ENFANT

Collège Vieux Montréal
Problème éthiques et politiques
340-CED-03, gr : 1070
21 septembre 2010 Un état idéal, harmonieux, un paradis terrestre où tous vivraient libres, heureux, en parfaite harmonie, en parfaite égalité. Un lieu où régneraient la paix et la simplicité. Une solution politique satisfaisant chaque individu peu importe l’âge, le sexe, la nationalité. Une solution finale et universelle aux problèmes des hommes. Un aboutissement à l’évolution des différents régimes politiques. Un monde idyllique. Est-ce possible? Est-ce concevable? Ou cette idée ne fait partie que de l’imagination de l’homme? Un simple mirage? Une grande illusion? Un rêve, un espoir? Je tenterai d’y répondre à partir des deux conceptions de la liberté proposées par Berlin.

Tout d’abord, comment serait-il possible d’arriver à un tel état idéal? Pour que tous les hommes soit en accord avec les principes, se sentent égal par rapport à l’autre, il faudrait, selon moi, que tout le monde pense de la même manière. Que le courant de pensée soit le même que les êtres agissent plus ou moins de la même manière. Pour cela, il faudrait que tous les hommes soient rationnels. Qu’ils comprennent pourquoi il faut agir comme cela et non comme ceci. Pourquoi faut-il, par exemple, ne pas jeter son déchet sur le sol? L’être rationnel le jetterait à l’endroit désigné sans même avoir l’idée de le mettre ailleurs. Un être rationnel est réfléchi et mature. Le problème c’est que la plupart des hommes ne sont pas rationnels, la plupart agissent sans réfléchir, en suivant leurs désirs, en passant à eux-mêmes. J’ai envie de jeter mon déchet par terre, alors je le jette par terre. Une telle réflexion serait faite par quelqu’un d’irrationnel. Alors, pour que les gens deviennent responsables, il faudrait les éduquer, un peu comme Berlin l’illustre avec son exemple concernant le lien parent-enfant. Le parent apprend à l’enfant à