Bilan de la première guerre mondial
La première guerre mondial agit autant au niveau physique que moral, en effet, cette guerre fait entrer les sociétés des États belligérants dans une politique de propagande basée sur le mensonge et le « bourrage de crâne ». Ces sociétés stigmatisent l'adversaire en le faisant passer pour un monstre.
Les belligérants adoptent alors une culture de guerre qui est l'ensemble des représentations de la guerre, ses violences et souffrances.
En quoi les sociétés des pays en guerre se mobilisent -elles ?
Pour y répondre il faudra montrer que l'information est contrôlée et censurée, ensuite que les alliés stigmatisent l'ennemi. Enfin l'implication de toute la population sera abordée.
Durant la Première Guerre Mondial, la censure est employée pour ne pas divulguer à l'ennemi des informations importantes telles que le transport de troupes ou de matériels, les travaux défensifs ou encore les situations sanitaires. Le « bourrage de crâne » est utilisé pour encourager le maximum d'hommes à s'engager ou pour poursuivre le combat. Il est aussi mis en place pour atténuer la pression psychologique de cette guerre atroce en disant par exemple « Les shrapnells, en effet, éclatent mollement en l'air et tombent en pluie de fer inoffensive ». Ces mensonges vont même jusqu'à dire que les balles allemandes ne tuent plus les alliés car les soldats s'y sont habitués.
La haine envers l'ennemi augmente de par sa stigmatisation systématique.
Effectivement, l'Allemagne et l'Autriche sont représentés par un dragon rouge détruisant tout sur son passage. Le fond rouge de l'affiche du « Petit Journal » suggère la violence de ces deux armées en les associant à des monstres. Que ce soit les intellectuels français ou allemands, chacun dénonce le camps adverse : l'ennemi est cruel, sans moral, il est barbare. Ces textes sont écrits pour que la haine augmente sans cesse afin qu'il n'y ait plus de pitié.
Étant donné que personne ne sait quand la guerre