Biographie de boticelli
Alessandro Filipepi, qui sera plus tard surnommé Sandro Botticelli, naît dans le Borgo Ognissanti, cadet de quatre frères. Il grandit dans une famille modeste mais non pauvre, grâce au père, Mariano Filipepi, tanneur qui a son atelier dans le quartier voisin de Santo Spirito.
Son frère Antonio, orfèvre de profession, lui prodigue son premier enseignement artistique[3].
Botticelli entre à l'âge de quinze ans dans l'atelier de Fra Filippo Lippi (entre 1464 et 1467), moine et peintre de Florence, auteur de peintures religieuses. Il y travaille avec les peintres Antonio del Pollaiuolo et Andrea del Verrocchio quand son maître part pour Spolète. Cet apprentissage de l’orfèvrerie, de la gravure et de la ciselure influence la ligne de son dessin. Botticelli travaille beaucoup avec les artisans et notamment avec son frère Antonio, orfèvre avec qui il partage son atelier.
Il reçoit sa première commande publique en 1470 quand il ouvre son propre atelier. Il s'agit d'une allégorie pour le Tribunal de Commerce de Florence qui doit représenter la Force, panneau qui doit s'insérer dans une commande passée à Piero Pollaiuolo qui devait livrer les six autres Vertus catholiques mais qui fut révoqué pour n'avoir pu les livrer à temps.
Il compose en 1472 le diptyque des Épisodes de la vie de Judith (1472), avec La Découverte du cadavre d'Holopherne dans le style du Pollaiolo, et Le Retour de Judith à Béthulie, avec la sensibilité de Fra Filippo.
Devenu l'ami des philosophes neoplatoniciens, en accueillant pleinement leurs idées, il réussit à rendre visible cette beauté qu'ils théorisent, en y rajoutant son interprétation personnelle du caractère mélancolique et contemplatif, qui le distingue des autres artistes de son temps comme le Martyre de Saint Sébastien de 1473, en une version totalement différente de celle du Pollaiolo.
Botticelli fréquente le cercle de la famille Médicis, notamment les humanistes comme Ange Politien ou Pic