Biographie de fantine, les misérables
Fantine est originaire de Montreuil-sur-Mer, mais on ne connaît rien de ses parents ni de son enfance et elle n'a d'ailleurs pas de patronyme, anomalie due au fait d'être née en 1796 sous l'époque troublée du Directoire. Elle s'en va chercher fortune à Paris en 1811 et rencontre Tholomyès, un petit bourgeois fêtard, de 9 ans son aîné, encore étudiant à 30 ans. Elle en tombe profondément amoureuse sans discerner qu'elle n'est pour lui qu'une aventure. C'est ainsi qu'il l'abandonne un beau jour d'août 1817 à la suite d'un pari stupide avec ses copains en goguette alors que Fantine élève une enfant qu'elle eue de lui à la fin de l'année 1815, une fillette nommée Euphrasie, mais qu'elle surnomme Cosette. Fantine reste très désemparée par cet abandon et sa fille devient le centre de son univers. En mai 1818, elle décide de refaire sa vie en retournant dans sa ville natale. Mais, avant d'arriver à Montreuil, elle doit rapidement trouver une pension pour Cosette afin d'obtenir un emploi, car, à cette époque, une mère célibataire était rejetée par la société. Un couple d'aubergistes de Montfermeil, les Thénardier, accepte de garder Cosette moyennant un versement mensuel de 7 francs et, séparée de sa fille, Fantine arrive la mort dans l'âme à Montreuil. Elle est immédiatement embauchée comme ouvrière à la fabrique de verroterie créée l'année précédente par Monsieur Madeleine.
Les Thénardier s'avèrent être des individus peu recommandables et ils vont utiliser les moyens les plus sordides pour soutirer toujours plus d'argent à Fantine. Dès la fin de l'année 1818, ils exigent qu'elle leur verse 12 francs par mois. Ils exercent un chantage permanent pour augmenter le prix de la pension : mettre Cosette à la rue pour différents prétextes, comme celui de devoir fréquemment débourser des sommes importantes à cause des maladies de la fillette, censées nécessiter des soins et des médicaments coûteux. Dans la réalité, ils ont fait de Cosette leur