Biographie de la rochefoucauld
Biographie[modifier]
Appartenant à l'une des plus illustres familles de la noblesse française, comptant notamment pour ancêtre Jean Pic de la Mirandole, le prince de Marcillac prend, très jeune, part au complot de Mme de Chevreuse contre Richelieu. Sa vie se voit dès lors ponctuée de disgrâces ; embastillé, il opte pour l'exil et se retire sur ses terres. A la mort de Richelieu, il revient à la cour. Mazarin succède à Richelieu, mais l'animosité ne s'étiole pas. Blessé à plusieurs reprises au combat, il évitera de peu la cécité. Jouissant de la faveur de Louis XIV, il se consacre à la réflexion. Après la mort de son père, il prend le titre de duc de La Rochefoucauld. Il rédige alors ses « Mémoires » qu'il consacre à la régence d'Anne d'Autriche, mais le scandale le pousse à désavouer son œuvre. Il fréquente dès lors les salons des « honnêtes gens » et se lie d'amitié avec la marquise de Sévigné, Mme de Sablé et plus particulièrement avec Mme de La Fayette. Ses réflexions successives l'amèneront à publier un ouvrage inédit en 1665 : les
Réflexions ou sentences et maximes morales (communément nommé « Maximes »), ponctué d'aphorismes philosophiques. La Rochefoucauld s'éteindra après avoir reçu l'extrême-onction des mains mêmes de Bossuet1.
Participation aux salons[modifier]
François de La Rochefoucauld, prince de Marcillac puis IIe duc de La Rochefoucauld
Un peu avant, La Rochefoucauld fit partie du salon de Madeleine de Sablé, membre de la coterie de Rambouillet. Il s'était consacré dans la