Biographie gabriel pierné
Sa mère est professeur de piano et son père professeur de chant. La défaite française de 1870 amène la famille à Paris.
Pierné entre au Conservatoire de Paris où il a pour maîtres Albert Lavignac, Antoine François Marmontel, Émile Durand, César Franck et Jules Massenet.
En 1882, il obtient en même temps que le prix d'orgue, le Second premier Grand Prix de Rome avec la cantate Édith.
Au Conservatoire, il côtoie Claude Debussy avec lequel il restera toujours très lié.
À la mort de César Franck en 1890, il remplace son maître à la tribune de l’orgue de l'Église Sainte-Clotilde pendant huit ans avant que Charles Tournemire ne prenne la relève en 1898.
La véritable carrière musicale de Pierné s'effectue à la direction d’orchestre. Il devient en 1903 adjoint d'Édouard Colonne à la tête des Concerts Colonne pour en assurer ensuite seul la direction de 1910 à 1934. Il obtient une grande célébrité comme chef d'orchestre et en profite pour imposer d'innombrables œuvres contemporaines (Claude Debussy, Maurice Ravel, Albert Roussel, Igor Stravinski, etc.). Il assure ainsi, notamment, la création de la Symphonie de Louis Vierne en 1919 et de la Symphonie no 3 de Georges Enesco en 1921 ; il s'attire les foudres de son ami Camille Saint-Saëns lorsqu'il dirige la Seconde suite de Darius Milhaud.
Gabriel Pierné est, parallèlement à sa carrière de chef d'orchestre, l'auteur d'une œuvre musicale assez diversifiée comme compositeur.
En 1924, il est nommé membre de l’Académie des Beaux-Arts au fauteuil de Théodore Dubois. La même année, il est fait Chevalier de la Légion d’honneur.
Il s'éteint en Bretagne à Ploujean le 17 juillet 1937, mais son corps sera inhumé au Cimetière du Père-Lachaise à Paris, sous une tombe sculptée par Henri Bouchard.
Œuvres
Il aborde tous les genres avec succès : selon la légende, c’est à douze ans qu’il aurait composé sa célèbre Sérénade pour violon et piano opus (en réalité, la partition daterait plutôt de 1879).