Black boy
Le récit est celui d’un enfant. Il raconte sa jeunesse en évoquant ses souvenirs. La confrontation entre le ton enjoué d’un enfant et le fond dramatique d’un écorché vif est particulièrement , marquant.
Entre misère et pauvreté, Wright dénonce tout ce qui faisait la vie d’un noir dans le Sud : prédominance de l’Eglise, violences et injustices des blancs, auto-censure de la société noire etc.
Sa sensibilité parvient cependant à fleurir sur ce fumier et l’on se demande à chaque page comment il parvient à s’en sortir... C’est finalement peut être là qu’est le message d’espoir
Nous sommes en 1912, Richard à quatre ans, et le petit Afro-Américain vît avec ses parents, son frère et sa grand-mère dans la ville de Memphis, Tennessee.
L’éducation qu’il reçoit est loin d’être digne: en effet, souvent battu, le jeune garçon se sent perdu. Un jour, n’étant pas conscient de ses actes, il met le feu à sa maison qui finit en cendres. Pour cet acte de barbarie, il est sévèrement puni à coups de fouet. Peu après, le père abandonne sa famille. A seulement cinq ans, Richard tombe sous l’emprise de l’alcool, et rentre fréquemment ivre, recevant corrections sur corrections. Sa mère le sentant faible,celle-ci lui apprend un beau jour à se défendre, aux dépends d’une bande de gamins blancs. La mère ne pouvant plus subvenir aux besoins familiaux, ils déménagent à Jackson, plus au sud.
Le jeune garçon y découvre la soif d’aventure et la littérature grâce à Ella, qui est en quelque sorte son institutrice vivant également dans la maison. Mais ne s’y sent pas bien, et dépasse