Boule de suif
Boule de Suif
Guy de Maupassant
Par :
Jean-Simon Bellavance
Présentée à :
Robert Saletti
Collège Édouard-Montpetit
Philosophie : L’être humain
601-102-04 gr.2526
Mercredi, 27 février 2008
Depuis le début de la société que l’on connaît, les classes sociales ont toujours eu leurs particularités et leurs valeurs propres et c’est principalement ce qui les distinguent les unes des autres. Dans la nouvelle de Guy de Maupassant, Boule de Suif, il est vrai que les personnages, outre Boule de Suif, restent fidèles aux valeurs bourgeoises du début à la fin. En effet, les personnages appartenant à de hautes classes sociales restent accrochés aux valeurs de supériorité, d’hypocrisie et d’égocentrisme tout au long du récit.
En premier lieu, la valeur de supériorité fait partie intégrante des personnages bourgeois. À titre de premier exemple, dans la diligence, le comte Hubert de Bréville, imbu de sa personne, tient à ressembler à un roi pour montrer sa supériorité (l. 242-244) : « Le comte…s’efforçait d’accentuer, par les artifices de sa toilette, sa ressemblance naturelle avec le roi Henri IV… ». Cette valeur reste ancrée en lui puisqu’il se sert de sa position sociale supérieure en jouant le rôle du sage père pour convaincre Boule de Suif d’accepter la requête de l’officier prussien (l. 1000-1004) : « Il lui parla de ce ton familier, paternel, un peu dédaigneux que les hommes posés emploient avec les filles, l’appelant « ma chère enfant », la traitant du haut de sa position sociale, de son honorabilité indiscutée. » Il est donc évident que le comte de Bréville se considère supérieur du début à la fin.
Comme second élément de preuve, Mme Loiseau, se considérant elle aussi supérieure, tente de résister à la tentation de demander de la nourriture à une personne inférieure telle que Boule de Suif (l. 409-410) : « Elle résista longtemps, puis, après une