Camus et l'absurde
« L'absurde naît de cette confrontation entre l'appel humain et le silence déraisonnable du monde » Dans cette phrase est concentrée la puissance d'un conflit, d'une confrontation qui supporte et emporte l'œuvre de Camus. Deux cotés qui s'opposent : l'appel humain à connaître sa raison d'être et l'absence de réponse du milieu où il se trouve. L'homme vivant dans un monde dont il ne comprend pas le sens, dont il ignore tout, jusqu'à sa raison d'être.
L'absurde est le contraire à la logique, à la raison et au sens
Cette notion, qui produit un effet de non-sens, est souvent utilisée pour désigner un certain type de littérature. Parmi les romans les plus connus traitant de l'absurde figure L’Étranger d'Albert Camus. La littérature de l'absurde appelle majoriairement le théatre de l'absurde qui est née après la seconde guerre mondiale par Eugène Ionesco dans sa pièce La Cantatrice Chauve. Mais approché en 44 avec Camus dans le Malentendu. Pour Camus l'absurde n'est pas un simple mot mais une doctrine personnelle.
Albert Camus, né le 7 novembre 1913 à Mondovi, à proximité de Bône, dans le département de Constantine, en Algérie, et mort le 4 janvier 1960 à Villeblevin, dans l'Yonne, est un écrivain, philosophe, romancier, dramaturge, essayiste et nouvelliste français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance française et dans les combats moraux de l'après-guerre.
L'œuvre de Camus comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles, des films, des poèmes et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l'absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l'absurde, révolte qui conduit à l'action et donne un sens au monde et à l'existence.
Sa critique du totalitarisme soviétique lui vaut les anathèmes des communistes et conduit à la brouille avec Jean-Paul Sartre. Il reçoit le Prix Nobel de littérature en 1957, sa réputation et son influence restent