Candide est avant tout une parabole
Au XVIIIe siècle, plusieurs catastrophes frappent l'humanité telle que le tremblement de terre de Lisbonne en 1755 ainsi que de la guerre de sept ans 1756. Face à ce désastre, les anciennes philosophies comme celle de Leibniz ne permettent plus de comprendre ou d'accepter le monde actuel. Ainsi, Voltaire qui est un auteur phare du siècle, va publier Candide en 1759, ouvrage dont l'enveloppe permet de distraire le lecteur tandis que la trame, elle, l’invite à une réflexion, notamment sur l'optimisme. Pour ce faire, l'auteur de ce conte utilise un jeune homme nommé Candide ayant vécu dans une sorte d’Eden loin des dures réalités de la vie. Ce personnage va se voir obliger de quitter son Eden pour entamer un périple autour du monde et durant lequel il va se forger une idée véritable à son sujet. La philosophie qui lui a été enseignée dans son château prétendait que tout est au mieux dans le meilleur des mondes. Cependant, les atrocités qu’ils l’attendent au-dehors vont l'amener à remettre en question son enseignement. En suivant cette idée, nous pouvons légitimement nous demander si Candide n'est pas une parabole avant d'être un conte. La parabole, un des genres à l'origine de la littérature parmi le conte est la fable, n'est autre qu'une narration allégorique ayant pour but une morale. Dans l'ouvrage de Voltaire, la morale principale est qu'il faut travailler à son bonheur et non se dire que tout est pour le mieux. Il y a toutefois un grand pas entre la philosophie qui dictait notre héro au début de l'ouvrage est la morale finale. C'est pourquoi le long voyage de Candide est jonché de plusieurs paraboles qui annoncent et constituent la morale finale. Nous allons donc nous intéresser à la parabole principale ainsi qu’aux autres paraboles qui permettent son apparition.
Comme dit précédemment, Candide a grandi dans un château de Westphalie où il faisait bon vivre. Il y appris les principes de la philosophie de Pangloss qui