Cas 1
Travail 1 Analyse d’un article de presse
Management des organisations ADM-1010
Présenté à : André Carle
UQTR 11 Juin 2013
Depuis la révélation de ce scandale international qui a touché Sonatrach, la plus importante société algérienne et africaine et le 11e plus grand consortium de pétrole dans le monde, les autorités algériennes multiplient les promesses de mesures radicales de lutte contre la corruption. L’enjeu est énorme, c’est des proches ministres du président qui sont directement mis en cause.
Le parquet d’Alger avait ordonné le 10 février 2013 l’ouverture d’une enquête sur une éventuelle affaire de corruption liée à des contrats entre le géant énergétiques italien ENI et la compagnie pétrolière nationale. C’est l’ancien ministre de l’Énergie Khelil Chakib ainsi que le neveu du ministre des affaires étrangères Farid Bedjaoui, qui sont au cœur de cette grosse machine à commission. De 1999 jusqu’à son départ en 2010, Tullio Orsi, ex-PDG de Saipem Algérie, filiale du groupe pétrolier italien ENI, avoue avoir versé 197.9 millions d’euros pour obtenir des marchés, expliquant que les rétro-commissions ont été touchées par Farid Bedjaoui, le conseiller financier du ministre de l’énergie. En effet, ce montant versé sur le compte de la société Pearl Partners LTD de Farid Bedjaoui, domiciliée à Dubaï, prouve leurs relations étroites liées aux affaires.
Ce sont les autorités suisses, qui enquêtent sur cette affaire depuis mai 2011, qui suspectent Farid Bedjaoui d'avoir joué d'intermédiaire dans des paiements suspects de près de 200 millions de dollars provenant de diverses entreprises. Ce scandale a eu aussi des prolongements au Canada, touchant notamment le géant de l’ingénierie SNC Lavalin. En date du 02 juin 2013, La police algérienne a procédé à la recherche de matériel dans