Cas auchan
Tout d’abord il semble bon de rappeler une petite définition de la GPEC :
« La GPEC est une méthode de gestion anticipative et préventive des ressources humaines, en fonction des contraintes de l’environnement et des choix stratégiques de l’entreprise.
La GPEC vise notamment à réduire l’écart entre les besoins des entreprises en ressources humaines et les compétences disponibles sur le marché » TENERRDIS
Afin de démontrer que cet accord est bien un accord de GPEC nous allons lister et appuyer les différentes de démarches de la GPEC.
1. Diagnostic de l’existant, des métiers, des compétences, des référentiels de compétences s’ils existent
Ici le diagnostic de l’existant n’est pas mentionné.
2. Identification des scénarios d’évolution des métiers et des compétences à partir des facteurs d’impact : stratégie de l’entreprise, évolutions technologiques
On peut ici qualifier cet accord GPEC « à tiède ». En effet, il favorise avant tout la formation tout en privilégiant la mobilité des salariés d’un métier à un autre.
La stratégie de l’entreprise n’est donc ni passive, ni agressive (restructuration complète), elle tend vers une évolution professionnalisante de ses salariés via des aménagements au niveau de la formation des métiers sensibles et des séniors.
En résumé les objectifs de cette GPEC sont d’accompagner un changement d’ambition et d’évolution du groupe : être un distributeur multicanal autour de l’hypermarché.
3. Identification de la structure cible des métiers (activité et charge) et des compétences (nature, nombre et niveau)
L’accord se divise en deux « pôles » principaux : les métiers sensibles et les mesures en faveur des séniors.
Les métiers sensibles concernent plus particulièrement les postes de « qualification identique ou supérieure ». Tandis que les mesures destinées aux séniors concernent des plans de professionnalisation de seconde partie de