Cas electrolux
Question 1 - Quel modèle de création de valeur ? Résistance à l'imitation Le fait d'allouer une part du budget importante au développement de nouveaux produits permet une forte réactivité. En effet, le temps que met un concurrent à imiter un produit permet à Electrolux d'en lancer un nouveau sur le marché. De plus, étant donné qu'à terme, les coûts de production seront sensiblement les mêmes pour tous, Electrolux a choisi d'investir 2% de son CA dans le marketing et le renforcement de l'image produit. Electrolux a choisi de diviser son activité en deux grandes branches : les produits grand public d'une part, et les produits professionnels d'autre part. Ces deux branches sont ellesmêmes divisées en produits d'intérieur et produits de plein air (qu'Electrolux a par la suite abandonnée). L'activité grand public comprend, quant à elle, deux subdivisions : les produits blancs et le petit électroménager. Au-delà de l'activité, Electrolux scinde également son marché en zones géographiques : l'Amérique du Nord, l'Europe et le Reste du monde. Toutefois, on peut relever beaucoup de contradictions dans la stratégie d'Electrolux : – D'une part, le groupe souhaite valoriser sa marque. Le fait de délocaliser sa production permet certes de gagner en rentabilité, mais ne prend pas en compte le facteur social, qui entache son image auprès des consommateurs. – Le fait de se recentrer sur une activité en particulier relève d'un choix stratégique, au niveau du périmètre d'activité. Toutefois, l'activité plein air a été cédée alors qu'elle représentait 10% de la marge réalisée. C'était une activité qui maintenait un « revenu de sécurité » et qui aurait permis, à terme, de réaliser des investissements dans le développement de produits. – La politique initiale de l'entreprise est de proposer des produits nouveaux à des prix abordables pour tous. Or, d'autre part, la marque compte augmenter ses prix du moment où elle aura gagné en notoriété auprès des