Cas gelly
La majorité des clients de Gely étant issus du secteur du BTP, l’évolution de celui-ci est très fortement lié à l’activité de l’entreprise. Pour cela, les stratégies et les objectifs de Gely doivent être en accord avec les trajectoires du secteur du BTP.
Quand au secteur du bâtiment, c’est souvent l’Etat qui en dicte les politiques, qu’elles soient de relances ou de rigueurs.
Pour imaginer des scénarios possibles quand à l’activité future de Gely, il faut donc s’intéresser aux choix qui seront faits par l’Etat.
Ainsi, on peut imaginer plusieurs solutions:
-Dans le cadre d’une politique budgétaire visant à mettre à disposition de nouveaux logements sociaux (ou rénovations de ceux détériorés), l’entreprise pourrait acquérir un certain confort en s’appropriant les marchés propres à cette politique. Ses clients habituels auraient en effet d’importants travaux à réaliser et donc d’importants besoins en tuiles ou en briques. Pour ce type de demande, Gely devra répondre en produisant plus massivement qu’habituellement et en dimensions standards (mettant de côté sa production élitiste ).
L’inconvénient de ce genre de marché est la présence de firmes nationales, plus développées et avec des moyens supérieurs, leur permettant d’effectuer des économies d’échelles et donc des prix «de gros» plus intéressants que ceux proposés par Gely.
Dans cette situation, l’entreprise devrait alors se tourner vers une production plus qualitative que quantitative. Proposant des garanties plus avantageuses que celles de ses concurrents, notamment en termes d’isolation et de résistance des produits dans le temps.
-Cependant, actuellement le marché de la construction (neuf) est en déclin et beaucoup de logements restent vides sur des périodes assez longues. On imagine alors difficilement une politique budgétaire basée sur la construction de nouveaux logements neufs, mais plutôt sur des aides à la rénovation (avec une