Un fort éclat attira le regard des trois jeunes gens, qui se tournèrent dans des gestes désordonnés vers son origine: quatre jeunes filles s'avançaient, imprimant à leurs chevelures immaculées et miroitantes un balancement parfaitement synchronisé. Elles progressaient en une ligne parfaite, toutes à la même hauteur, et Cunégonde ne put réprimer un immense frisson d'envie mêlé de jalousie en posant ses yeux sur leur décolletés fournis. Les quatre sérénissimes marchaient avec une grâce divine, qui fit oublier un instant à Jean-Paul qu'il venait d'avoir un choc émotionnel fusionnel avec Cunégonde. Il essuya le filet de bave qui lui dégoulinait du menton et laissa échapper un long râle barbare, marque de son admiration difficilement contenue. Les quatre s'arrêtèrent à proximité du couple et de Ringo, et Jean-Paul pu les regarder plus à son aise. Il y avait deux blondes aux cheveux éclatants, un brune au traits délicats et une rousse affichant un regard de dégout profond, comme si elle s'était tenue dans une porcherie. Ce qui, au fond, était partiellement vrai. Cunégonde gifla violemment Jean-Paul deux fois, afin qu'il la fixe de nouveau. Celui-ci recommença à délirer dans son coin en songeant à toutes les folies qu'il pourrait faire de son corps et de celui de sa chère et tendre rescapée. Il devint soudain très rouge, plus encore qu'à son habitude, si cela est possible, et Ringo s'inquiéta de son état de santé, pensant qu'il s'étranglait ou développait une étrange forme d'allergie. Mais Jean-Paul la détrompa et continua de serrer son amante dans ses bras adipeux et suants à grosses gouttes. La brune ne pouvait plus supporter cette vision et fut contrainte de détourner le regard, suivi de la rousse.
L'une des blonde, cependant, resta figée et fascinée devant cet espèce de goret suintant la sueur par tous les pores de sa peau, et se demandait en réalité comment autant d'abomination réuni sur la même personne pouvaient la rendre viable. La seconde blonde, quant à elle,