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Le texte extrait de l'oeuvre Nana, appartient au discours descriptif. L'accent est mis sur l'apparence maccabre de la défunte. La description du corps sans vie de Nana ne dépasse t-elle pas le traitement naturaliste ?
Dans une première partie nous nous attacherons à faire le portrait naturaliste de Nana. Ensuite dans une seconde et dernière partie nous définirons en quoi le portrait de Nana dépasse le naturalisme.
1. Un portrait naturaliste
a)
Zola peint un portrait naturaliste de Nana sur son lit de mort.
Tout d'abord le lieu et l'époque dans lesquels se déroule la scène sont à portée naturaliste. Nana repose dans une pièce peu meublée : « lit, lampe, table de nuit, flambeau de cuivre de la cheminée et rideau ». Sa mort survient au moment où Napoléon III s'apprête à faire son entrée à Berlin à la tête de la grande armée : « A berlin... », « Un grand souffle désespéré monta du boulevard ». L'auteur oppose le silence de rigueur présent dans la chambre vide où repose Nana à l'euphorie qui règne sur le boulevard mis en place par Haussmann.
c)
Puis, l'écrivain s'attache à décrire de façon quasi médicale le corps de Nana. L'ambiance maccabre est de mise : « Le cadavre commençait à empoisonner la chambre ». Il utilise un vocabulaire médical de circonstance : « humeur de sang », « purulences », « le nez suppurait », « une croûte rougeâtre » etc... De plus la description détaillée du visage enlaidi et autrefois si beau de Nana suit un ordre précis (figure, œil, nez, joue, bouche, cheveux).
2.