Comentaire de candide chap 6
Nous analyserons dans un premier temps la présence permanente de l’ironie à travers le texte, et les dénonciations de Voltaire contre le fanatisme religieux.
1 partie : l’ironie omniprésente
Tout au long du chapitre, nous remarquons le ton ironique qu’emploi Voltaire. L’auteur utilise plusieurs périphrases pour présenter la cérémonie de l’auto-da-fé : « un bel auto-da-fé » ligne 4, « le spectacle de quelques personnes brûlées » ligne 5. La description de la cérémonie semble être vu par Candide, d’où la naïveté de la description de l’auto-da-fé. Voltaire veut nous montrer la tournure que prenait ce genre d’événement, en effet, ici l’auto-da-fé est une grande célébration très attendue par le public, comme un réconfort après ce terrible tremblement de terre, ou encore un événement montrant l’utilité de l’Eglise pour protéger les hommes des catastrophes, c’est un « spectacle » en « grande cérémonie ».
L’absurdité des faits commis par les criminels dénoncent le côté arbitraire des arrestations : un Byscayen ayant « épousé sa commère » ligne 8 ; « deux Portugais qui en mangeant un poulet en avaient arraché le lard » ligne 9 ; Pangloss et Candide « l'un pour avoir parlé, et l'autre pour l'avoir écouté avec un air d'approbation » ligne 11. Tous ces crimes nous montrent bien l’arbitrage des arrestations dans le seul but d’exécuter un auto-da-fé.
La description de la cérémonie est en décalage avec