Commentaire aristote chap. 9 de la poétique
Nous étudierons en premier lieu le domaine de la mimesis, qui est celui du possible et non du monde réel. Nous parlerons ensuite de l’histoire, qui n’est que le reflet plat d’une réalité intangible. Enfin, nous verrons que la comédie est vue comme un genre mineur par Aristote.
Nous pourrons alors nous demander par quels moyens Aristote glorifie-t-il le poète et le genre tragique dans cet extrait.
« La poésie dit plutôt le général », dit Aristote. Elle s’oppose en cela à l’histoire qui traite du particulier, du factuel. Dans le chapitre 7 de la Poétique, Aristote évoque déjà cette notion de général, qui doit être conforme à toute « une série d’événements se succédant selon la vraisemblance ou la nécessité, offre une limite satisfaisante ». C’est la fin même de toute tragédie, persuader son public. L’irrationnel doit donc être banni de la tragédie, car sinon le public n’adhérerait plus au spectacle qu’il regarde. Le général est donc une des notions fondamentales caractérisant la tragédie.
Cependant, la poésie « attribue par la suite des noms aux personnages » : Aristote apporte une nuance